(AOF) - Orapi a annoncé un chiffre d'affaires annuel de 171,73 millions d'euros, en hausse de 40,5% et de 39,2% à change constant. Le spécialiste de l'Hygiène Professionnelle et de la Maintenance Industrielle, a bénéficié de l'acquisition d'Argos Hygiène effectuée en mai 2012. "Cette nouvelle acquisition stratégique majeure offre au Groupe une nouvelle dimension de leadership parmi les acteurs indépendants de son secteur d'activité, ainsi que des leviers de mise en oeuvre de synergies commerciales et industrielles", a commenté le groupe. Dans le détail, l'activité en Europe s'est appréciée de 43% sur un an à 161,48 millions d'euros, en dépit du recul de 6,2% de l'activité en France. L'Amérique du Nord a affiché un retrait de 7,8% à 2,11 millions d'euros, pénalisée par des conditions météorologiques peu favorables à la vente de nettoyants à sec (Dry Shine). L'Asie et le reste du monde restent pour leur part très dynamiques avec un chiffre d'affaires de 8,14 millions d'euros, en progression de 9,1% par rapport à 2011, portés par le grand export (dont Afrique du Nord et Argentine). Le groupe s'implante, par ailleurs, au travers d'une filiale aux Emirats Arabes Unis (Dubaï), et a déjà remporté un contrat majeur d'environ 5 millions d'euros sur 6 ans avec la compagnie Emirates. Enfin, alors qu'Orapi publiera ses résultats annuels le 19 mars prochain, le groupe confirme que son résultat opérationnel courant "sera en progression sur son périmètre historique".
Pharmacie - Santé
Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/