AUDIKA : baisse organique de 3,8% du chiffre d'affaires en 2012

21/01/2013 - 18:13 - Option Finance

(AOF) - Audika a réalisé au quatrième trimestre 2012 un chiffre d'affaires de 33,1 millions d'euros, en recul de 0,8% (-2% en organique) par rapport au quatrième trimestre 2011. L'évolution de l'activité, en amélioration par rapport aux trimestres précédents, reste impactée par un attentisme toujours marqué des clients. En France, le spécialiste de la correction auditive réalise, sur ce trimestre, un chiffre d'affaires de 30,9 millions d'euros, équivalent à celui de l'exercice précédent, mais en bénéficiant d'un effet périmètre de 0,4 million d'euros. En Italie, l'activité est en recul de 0,2 million à 2,2 millions d'euros. Au global, sur l'exercice 2012, Audika réalise un chiffre d'affaires annuel de 107,8 millions d'euros en recul de 2,6% (-3,8% en organique), réparti pour 100,1 millions d'euros en France et pour 7,7 millions en Italie. Dans un contexte marqué par le ralentissement conjoncturel du marché, Audika a décidé de mettre à profit cet exercice de transition pour revoir et optimiser son organisation, avec notamment un renouvellement du management opérationnel en France. Audika démarre l'année 2013 avec des atouts renforcés qui devraient lui permettre de gagner des parts de marché au cours des prochains mois. A ce titre, Audika maintiendra son budget global d'investissements publicitaires, avec le lancement d'une nouvelle campagne prévue en mars et un renforcement de ses actions vers les prescripteurs. Audika se fixe ainsi comme premier objectif, pour 2013, le retour à la croissance organique en France et en Italie. La nouvelle organisation mise en place en France permettra également de reprendre un rythme plus rapide de développement du réseau (13 nouveaux centres en 2012) avec l'ambition d'atteindre rapidement 500 centres (plus de 450 aujourd'hui), première étape vers les 700 centres visés à moyen terme.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/