(AOF) - Séance terne sur les marchés actions européens. Les investisseurs ont opté pour la prudence au début d'une semaine particulièrement riche en publications de résultats de multinationales. Dans ce contexte, les indices n'ont pas réagi au rebond inattendu de la confiance des investisseurs allemands en janvier. A Paris, le secteur des télécoms a été affecté par les craintes d'une guerre des prix. En revanche, EADS et Alstom se sont distingués à la faveur de prévisions encourageantes. Le CAC 40 a clôturé en baisse de 0,59% à 3 741,01 points. Le FTSE Eurotop 100 est resté stable à 2387,46 points. Au chapitre des valeurs, le titre du brasseur britannique SABMiller a progressé de 1,32% à 2 999,50 pence à la Bourse de Londres, soutenu par une croissance du chiffre d'affaires supérieure aux attentes à la faveur d'une demande vigoureuse en Amérique latine et du succès de ses marques haut-de-gamme. Sur les trois derniers mois de 2012, le propriétaire des marques Miller Lite, Grolsch ou encore Peroni a vu son chiffre d'affaires total progresser de 8%. Les analystes interrogés par Bloomberg tablaient sur une progression de seulement 6,5%. En organique, la croissance ressort à 2%, conformément à la prévision du groupe. Sur le marché parisien, Michelin (-2,60% à 71,10 euros) a signé l'une des plus fortes baisses du CAC 40. Les investisseurs ont sanctionné la publication d'indicateurs de marché à fin décembre très décevants. Les ventes de chaque zone géographique, qu'elles soient en première monte (OE) ou en remplacement (RT), sont dans le meilleur des cas stables ou en dégradations. Le mois de décembre est donc resté faible. Les marges des opérateurs télécoms ne cessent de s'amenuiser à l'image du prix des forfaits. La dernière annonce en date concerne SFR, filiale de Vivendi, qui a réduit de 10 euros par mois le prix de ses forfaits "Formules Carrées" et a amélioré les offres de sa marque à bas coût "Red". L'opérateur imite ses concurrents qui proposent des forfaits "low cost" afin de contrer les prix agressifs de Free Mobile. Il s'agit de Sosh pour Orange-France Télécom et de B&You pour Bouygues Telecom. Cette course au rabais a déplu aux investisseurs, et affecté les cours de Bourse des trois opérateurs historiques. Bouygues a cédé 4,06%, talonné par France Télécom qui a perdu 4,47% et Vivendi : -4,03%.
L'indice Zew du sentiment des investisseurs allemands sur les perspectives économiques a bondi de 24,6 points en janvier. L'indice s'élève désormais à 31,5 points, son plus haut niveau depuis mai 2010. Aux Etats-Unis, les ventes de logements anciens se sont établies à 4,94 millions en rythme annuel en décembre contre 4,99 millions en rythme annuel en novembre (chiffre révisé de 5,04 millions). Les économistes interrogés par Briefing.com tablaient sur 5,1 millions. A 17h50, euro cote 1,3298 dollar.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5