(AOF) - Jean Chambaz, Président de l'Université Pierre et Marie Curie, et Jean-Luc Bérard, Directeur des Ressources Humaines de Safran ont signé hier une convention de partenariat, première étape dans la construction d'une coopération plus globale entre les deux partenaires. Cette alliance vise à favoriser les échanges entre les salariés de Safran et les étudiants/jeunes diplômés de l'UPMC. L'accord facilitera pareillement la contribution de Safran aux enseignements en apportant du contenu aux formations selon ses compétences. Les deux groupes assureront la détection et la valorisation des talents passionnés par les métiers et technologies de Safran en vue d'un stage, d'une césure (arrêt temporaire du cursus universitaire), d'un doctorat, d'un volontariat international en entreprise ou d'une embauche. Enfin, ils souhaitent ainsi promouvoir de manière privilégiée les métiers et opportunités de carrière chez Safran auprès des étudiants de l'Université et faciliteront leur insertion professionnelle au sein de Safran. Cette démarche se traduira par la mise en oeuvre d'un plan d'actions annuel pour les étudiants issus des formations de Sciences de l'Ingénieur, d'Informatique, de Mathématiques et du cursus de Master en Ingénierie. Elle pourra être élargie à d'autres formations de l'UPMC en fonction de l'évolution des besoins respectifs des partenaires. Safran a déjà accueilli en stage et embauché plusieurs étudiants de l'UPMC en 2012. " Cette année encore, Safran recrute près de 3000 personnes en France dont 75% d'ingénieurs et cadres. Pour accompagner son développement, Safran doit recruter les meilleurs. Ce partenariat nous permettra d'avoir un accès direct au vivier de talents de l'UPMC. Il nous permettra aussi d'accroitre l'embauche de profils issus de l'université et donc de diversifier encore nos profils au sein du groupe, facteur d'innovation. Safran est en effet convaincu que la coopération avec la formation et la recherche universitaires est une nécessité pour répondre aux besoins de rupture technologique et d'innovation de demain, " a déclaré Jean-Luc Bérard.
- Mix produit positif entre les moteurs de première et seconde générations ; - CA récurrent sur les moteurs de seconde génération avec le passage en atelier de maintenance et forte demande à venir de pièces détachées ; - Développement des activités de Services ; - Cash flows récurrents élevés, situation financière saine.
Les points faibles de la valeur
- Manque de taille critique, notamment avec la possible émergence d'un géant EADS-BAE; - Possible impact des plans de rigueur en Europe sur les dépenses militaires et les programmes transnationaux ; - Retard accumulé par le programme A400M (avion militaire d'Airbus) ; - Faible visibilité sur le programme B787 de Boeing ; - Flottant étroit et valeur volatile.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du secteur aéronautique civil et militaire ; - A suivre, les négociations tarifaires avec les constructeurs aéronautiques ; - Valeur " dollar " ; - Annonces de commandes lors du salon du Bourget (chaque année en juin) ; - Dossier " politique " (Etat actionnaire à hauteur de 30,2%) ; - Catalyseur boursier : une acquisition structurante dans les secteurs de la propulsion ou des équipements aéronautiques ; - A suivre l'impact du projet avorté de fusion entre EADS et BAE sur la consolidation du secteur européen (négociations pour des échanges d'actifs avec Thales ; dossier Zodiac...)
Aéronautique - Défense
Airbus estime que la Chine sera le premier marché aérien mondial en 2031, devançant ainsi les Etats-Unis. A cette date la Chine devrait représenter 10,4% du trafic mondial. La Chine ne représente pas seulement un formidable potentiel pour les avionneurs. Elle constitue également un défi car le constructeur aéronautique chinois AVIC (China Aviation Industry Corporation) va investir 10 milliards de yuans (1,25 milliard d'euros) dans le développement d'un moteur de pointe. Cet évènement, qui représente une menace pour un acteur comme Safran, souligne la volonté de ce pays de devenir une grande puissance aéronautique. Comac, filiale d'AVIC, se positionne déjà clairement comme le concurrent d'Airbus et Boeing en lançant le C919, un appareil moyen-courrier, à l'horizon 2016. FTB/ACT/