RUBIS : émission d'actions nouvelles

25/01/2013 - 09:03 - Option Finance

(AOF) - Dans le cadre du PACEO mis en place avec Société Générale, Rubis a émis 100 000 actions nouvelles au prix unitaire de 49,99 euros. Le prix d'émission des actions nouvelles fait apparaître une décote de 5% par rapport au cours moyen pondéré par les volumes des trois dernières séances de bourse. Les fonds ainsi levés seront affectés au financement des investissements et à la croissance externe du groupe. Les actions nouvelles sont librement négociables et immédiatement assimilables aux actions existantes, cotées sur Euronext Paris. A la suite de cette opération, le nombre d'actions Rubis en circulation à ce jour est de 32 627 973.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Croissance portée par des facteurs structurels à l'industrie pétrolière (complexité toujours plus importante de la logistique, réglementation accrue des normes en matière de stockage) ; - Positionné sur des marchés de niche ; - Fortes barrières à l'entrée et gains réguliers de parts de marché ; - Bonne expertise en matière d'intégration de sociétés acquises ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité au climat social dans les Antilles françaises ; - Rentabilité de la branche Distribution de GPL pénalisée par la hausse des coûts d'approvisionnement; - Impact des conditions climatiques sur l'activité Distribution de GPL.

Comment suivre la valeur

- Valeur de croissance et valeur " refuge "; - Catalyseur boursier : annonce d'acquisitions, notamment dans l'aval pétrolier en pleine recomposition en Europe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Certains analystes ne sont pas confiants pour le secteur européen des "Utilities", en particulier pour les groupes exposés aux prix de l'énergie, comme GDF Suez. De même, l'agence d'évaluation financière Fitch Ratings a indiqué que, si les entreprises de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) bénéficiaient d'une perspective globalement stable en matière de notation pour 2013, la perspective est toutefois négative pour le secteur des services aux collectivités. Ce secteur devrait demeurer sous pression en 2013 car, au sein de l'Union européenne, les contraintes réglementaires seront renforcées. La directive sur l'efficacité énergétique va contraindre les intervenants à contribuer à la baisse de la consommation à hauteur de 1,5 % par an à compter de 2014. FTB/ACT/