(AOF / Funds) - A l'horizon 10 ans, Baring Eastern Europe Fund s'attend à ce que les bourses d'Europe Emergente offrent un rendement annualisé de 10%. Ceci suppose une certaine rationalité sur les marchés afin de permettre des valorisations en fonction des fondamentaux, indique Ghadir Abu Leil Cooper, gérante du fonds. Tout accès de faiblesse en termes d'appétit pour le risque de la part des investisseurs rejaillit immanquablement sur les marchés émergents. Mais la situation a commencé à s'améliorer ces derniers mois et nous pensons que les investisseurs peuvent anticiper une année positive en 2013, d'autant plus que les valorisations sont historiquement faibles, et ce tout particulièrement en Russie. A moyen long terme, ceci devrait donc également contribuer à la performance, précise la professionnelle. Grâce à la vigueur de leur consommation domestique, la Russie et la Turquie devraient afficher une croissance solide, sensiblement plus élevée que celle des pays d'Europe Centrale, estime Ghadir Abu Leil Cooper. La Russie devrait en outre bénéficier de la faiblesse des valorisations boursières, de la fermeté du prix du pétrole et du développement de sa classe moyenne. En outre, la Russie s'est engagée dans des projets d'infrastructures énormes afin de préparer les jeux olympiques d'hiver de 2014 et la coupe du monde de football de 2018. La croissance économique devrait naturellement en bénéficier. En termes d'allocation, la gérante a pris ses gains sur la Turquie, essentiellement sur les banques, au profit de la Russie. AUT/ALO