(AOF) - Acteos a annoncé une baisse de ses ventes 2012 de 3% à 11,3 millions d'euros, qui résulte de la faiblesse de l'activité en France au premier semestre et d'une base de comparaison négative. Après un premier semestre en repli de 6,5%, le second semestre de la SSII s'est stabilisé affichant une progression de 1,7%. L'activité s'est contractée en France et en Allemagne, respectivement de -4% et de -2%. Tandis que le quatrième trimestre a témoigné d'un redressement de l'activité sur le marché français (65% du chiffre d'affaires de la période) arborant un chiffre d'affaires en hausse de 13%, en revanche, l'activité en Allemagne a plongé 38% sur la période. Au vu de ces résultats, Acteos dit aborder l'exercice 2013 avec confiance tout en restant prudent au regard du contexte économique général toujours tendu. "Le positionnement même du Groupe, dont la vocation est de fournir à ses clients les systèmes d'informations leur permettant de réduire les coûts de fonctionnement de leur Supply Chain, et de diminuer le coût de leurs immobilisations, permet raisonnablement d'anticiper une demande toujours plus soutenue des clients et prospects en cette période instable, d'outils fiables et performants à retour sur investissement rapide," a précisé le groupe dans un communiqué de presse.
Informatique - Editeurs de logiciels
Les acquisitions se multiplient dans le " cloud computing " (informatique externalisée). SAP a annoncé le rachat de la société californienne Ariba, spécialisée dans les applications pour commerçants, pour 4,3 milliards de dollars (3,36 milliards d'euros). Fin 2011 le groupe avait déjà annoncé la reprise de SuccessFactors, spécialiste des ressources humaines dans le cloud, pour 2,5 milliards d'euros. Quant à Adobe il a choisi, pour la première fois, de faire migrer sa suite logicielle " Creative Suite " dans le " cloud computing ", avec une version intitulée " Creative Cloud ", qui fonctionne à travers un abonnement mensuel. Même Microsoft s'y met : sa nouvelle suite " Windows 8 " est conçue pour être utilisée comme un service sur Internet, via une multitude de terminaux, et non plus comme un ensemble de logiciels installés sur un ordinateur. Ce mouvement ne se limite pas aux seuls acteurs des logiciels : Google a dévoilé un nouveau service d'infrastructures à la demande, " Compute Engine ", qui permettra à ses clients de bénéficier de ses propres " data centers ". FTB/ACT/