PAREF : baisse de 20% du chiffre d'affaires 2012

29/01/2013 - 08:49 - Option Finance

(AOF) - La SIIC PAREF a réalisé un chiffre d'affaires de 24,2 millions d'euros en 2012, en baisse de 20,8% par rapport à 2011. La baisse s'explique par les arbitrages réalisés en 2011 et 2012 qui impactent les loyers (-14,3%) et par la collecte des SCPI qui est élevée (+45 millions d'euros), mais inférieure au niveau record de l'année 2011 (92 millions d'euros). Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s'est élevé à 6 millions d'euros en baisse de 24,5% par rapport au dernier trimestre 2011. Les loyers (et charges récupérées) 2012 s'élèvent à 18,1 millions d'euros contre 21,2 millions en 2011, soit une baisse de 3 millions, dont 2,8 millions au titre de l'effet des variations de périmètre sur les loyers. A périmètre comparable (hors ventes 2011 et 2012 et hors fin d'usufruits), l'évolution annuelle des loyers est de -0,7% en raison notamment des renégociations de loyers (incidence négative de 4,6%), les entrées/sorties de locataires (impact positif de 0,6%) et des autres variations (principalement les indexations) qui ont un impact de +3,3%. Le taux d'occupation du patrimoine s'établit à 91% au 31 décembre 2012 (contre 90% au 1er janvier 2012), en amélioration par rapport à fin juin (88%). Retraité des biens sous promesse (Fontenay, Gentilly, et Rueil Malmaison), il s'élève à 95%. L'amélioration du patrimoine et de son état locatif s'est poursuivie. Au cours du 4ème trimestre, la SIIC PAREF et la SCPI Interpierre (consolidée par intégration globale) ont enregistré 2 renégociations de bail accompagnées d'un rallongement de durée ferme et 2 nouvelles signatures sur le site de Vitry Grimau, qui s'ajoutent à une quinzaine de nouveaux baux signés avant le 30 septembre. En revanche, un congé à effet du 31 mai 2013 a été reçu pour l'immeuble de Bagneux (SCPI Interpierre).

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Les promoteurs tentent de s'adapter à la crise. Certains se concentrent sur la vente d'immeubles entiers à des investisseurs institutionnels ou des bailleurs sociaux. Cette stratégie permet d'écouler la production de logements. Ainsi Nexity a augmenté ses ventes " en bloc " de 46%. Ce créneau est désormais son premier marché (en incluant les résidences étudiantes et seniors). Réduire les surfaces et les prestations des logements pour faire baisser les coûts est une autre stratégie. Même si les prix devraient peu reculer, les offres promotionnelles se multiplient : elles peuvent recouvrir le paiement des frais de notaire, de cuisines équipées. De même les foncières adaptent leur concept de centres commerciaux pour contrer la baisse de fréquentation et la concurrence de l'e-commerce. L'amélioration du cadre et le développement des services visent à proposer aux clients une " expérience de shopping ". FTB/ACT/