BELVEDERE : Bruce Willis favorable au plan de restructuration (presse)

04/02/2013 - 09:03 - Option Finance

(AOF) - [-73]· une semaine d'une assemblée générale décisive, l'acteur Bruce Willis, premier actionnaire et créancier du groupe Belvédère, apporte son soutien au plan de sauvetage du roi de la vodka et de l'anisette. "Je soutiens le plan de restructuration. Que ce soit en tant qu'actionnaire ou que créancier d'ailleurs. Je ne peux pas imaginer une autre attitude. Belvédère est une entreprise solide. Elle emploie 3 500 salariés. L'idée qu'elle puisse être liquidée me parait fantaisiste. Cela mettrait trop d'emplois en danger", a expliqué l'acteur au journal. Bruce Willis, qui est créancier et actionnaire à près de 3% du groupe, ne pourra toutefois pas être présent à l'assemblée générale du 12 février, l'acteur étant alors en pleine promotion mondiale du cinquième volet de la série Die Hard, précise "Le Figaro". Les actionnaires de Belvédère, propriétaire de Marie Brizard ou de la vodka Sobieski, se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 12 février pour se prononcer sur le plan de restructuration annoncé le 20 août. Belvédère a proposé fin août un plan d'apurement de son passif destiné à effacer quelque 534 millions d'euros de dette, dont l'essentiel a été contracté en 2006 pour financer le rachat de Marie Brizard, et prévoit que la société rembourse ses créanciers grâce à des cessions d'actifs.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Changement majeur parmi les acteurs du secteur agroalimentaire. La scission de Kraft Foods a en effet donné naissance à un nouvel acteur majeur du secteur, qui cherche à renforcer ses positions en Europe dans le domaine du snacking. Le groupe a été rebaptisé Mondelez International depuis la scission des activités américaines d'épicerie début octobre. Le numéro deux mondial de l'agroalimentaire est prêt à réaliser des acquisitions, en particulier dans les pays émergents, qui génèrent une grande partie de son activité (44%). Il multiplie également les innovations pour consolider ses positions sur le marché du " snacking ", qui représente une valeur de 335 milliards de dollars en Europe. Le groupe, qui détient une part de marché de 3,5%, souhaite accroître cette dernière à 4,5%. FTB/ACT/