VILMORIN confirme ses objectifs après une hausse de 7,5% des ventes au premier semestre

05/02/2013 - 18:08 - Option Finance

(AOF) - Vilmorin a réalisé au premier semestre 2012-2013, clos fin décembre, un chiffre d'affaires de 430,8 millions d'euros, en hausse de 7,5% (+4,4% à données comparables). Le groupe a rappelé que, globalement, ces ventes semestrielles ne représentaient que moins d'un tiers de ses ventes annuelles. Pour autant, sur la base des tendances des campagnes de printemps connues à ce jour, le quatrième semencier mondial a confirmé ses objectifs de progression de chiffre d'affaires et de marge opérationnelle pour l'exercice 2012-2013. Ceux-ci correspondent à une progression, à données comparables, de plus de 6% du chiffre d'affaires consolidé et à une marge opérationnelle courante de 11% prenant en compte un effort de recherche estimé à 180 millions d'euros. Dans le détail, le chiffre d'affaires de la branche Semences de grandes cultures s'élève à 190,1 millions, en hausse de 12% (+8,6% en comparables). Au cours du second trimestre, l'activité poursuit sa progression en Amérique du Nord ainsi que dans la zone Afrique / Moyen-Orient, confirmant la reprise de ces marchés alors que l'Europe, dans son ensemble, reste toujours marquée par une activité atone liée à un environnement économique encore sous tension. Le chiffre d'affaires de la branche Produits de jardin s'élève à 22,2 millions, en hausse de 1,9% (-0,6% en comparables). Sur le marché britannique, Vilmorin renoue avec la croissance grâce en particulier à l'ouverture de nouveaux segments de marché en marketing direct. En France l'activité reste en revanche en retrait, impactée par le non référencement de certaines gammes de produits promotionnelles (bulbes à fleurs et gazons) et par un contexte de forte pression sur le pouvoir d'achat. Par ailleurs, Vimorin a annoncé qu'il venait d'acquérir deux fonds génétiques de grande qualité au Brésil : Geneseed situé à l'est du pays, dans l'Etat du Minas Gerais et KSP basé au sud, dans l'Etat du Parana. "Ces ressources génétiques contribueront directement et de façon complémentaire à la création et au développement de nouveaux produits, toujours mieux adaptés aux attentes des agriculteurs sud-américains", a commenté Vilmorin.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Contexte agricole porteur pour les Grandes Cultures (prix des céréales élevés, faiblesse des stocks en maïs, poursuite d'augmentations des tarifs de la part des semenciers) ; - Importants investissements en R&D, notamment sur les biotechnologies ; - Développements des partenariats pour améliorer les caractéristiques des semences commercialisées.

Les points faibles de la valeur

- Perspectives mitigées pour les Semences Potagères (activité plus rentables que la Grande Culture) ; - Position de challenger face à l'américain Pioneer, leader du marché du maïs en Europe ; - Forte volatilité du marché du maïs aux Etats-Unis (environ 25% du CA grandes cultures) ; - Très forte concurrence entre semenciers dans l'élaboration des futures semences génétiques pour le maïs et le blé ; domaine nécessitant d'importants investissements ; - Activité soumise aux aléas climatiques ; - Faible visibilité sur les arbitrages entre semences de fermes et semences commerciales et entre maïs/soja.

Comment suivre la valeur

- Résultats liés à l'évolution des surfaces cultivées, elle-même liée à la consommation de légumes par habitant, et donc à la hausse du niveau de vie ; - Activité à forte saisonnalité ; - Forte sensibilité à la volatilité des prix des matières premières agricoles, notamment maïs et blé ; - A suivre les commentaires sur les tendances de marché du leader Monsanto ; - Secteur en consolidation.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Changement majeur parmi les acteurs du secteur agroalimentaire. La scission de Kraft Foods a en effet donné naissance à un nouvel acteur majeur du secteur, qui cherche à renforcer ses positions en Europe dans le domaine du snacking. Le groupe a été rebaptisé Mondelez International depuis la scission des activités américaines d'épicerie début octobre. Le numéro deux mondial de l'agroalimentaire est prêt à réaliser des acquisitions, en particulier dans les pays émergents, qui génèrent une grande partie de son activité (44%). Il multiplie également les innovations pour consolider ses positions sur le marché du " snacking ", qui représente une valeur de 335 milliards de dollars en Europe. Le groupe, qui détient une part de marché de 3,5%, souhaite accroître cette dernière à 4,5%. FTB/ACT/