MAISONS FRANCE CONFORT table sur un chiffre d'affaires 2013 en baisse de 7%

06/02/2013 - 18:14 - Option Finance

(AOF) - Le chiffre d'affaires 2012 du groupe Maisons France Confort s'est établi à 563,3 millions d'euros, en repli de 3,5%. Cette variation intègre les deux dernières acquisitions (Maisons de Stéphanie et Extraco Création). A périmètre constant, l'activité a baissé de 6,3%, dépassant ainsi les objectifs annoncés. Sur l'ensemble de l'exercice 2012, les prises de commandes s'élèvent à 6 589 ventes représentant un chiffre d'affaires de 662,2 millions d'euros hors taxes, en repli de 3,8% en nombre et de 4,4% en valeur (évolution à périmètre constant : -10,6% en nombre et -10,6% en valeur). Durant cette année 2012, le groupe a livré 5 955 maisons individuelles. Maisons France Confort a bénéficié sur le dernier trimestre d'une bonne dynamique commerciale, en partie liée à la fin de l'application de la réglementation thermique 2005, avec 1 927 prises de commande contre 1 702 en 2011 soit une progression de 13,2% en nombre (à périmètre constant : + 3,5% en nombre). A propos de ses perspectives, le groupe dit aborder l'année 2013 avec prudence, dans un contexte économique qui demeure perturbé. Néanmoins, grâce à la visibilité que lui procure son carnet de commandes et aux mesures mises en place dès 2012 pour limiter l'impact de la baisse de la production, le groupe anticipe un chiffre d'affaires en repli de l'ordre de 7% avec un niveau de rentabilité satisfaisant.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Construction - BTP

La mauvaise conjoncture a un impact direct sur l'emploi dans le btp. Selon une étude menée par le cabinet KPMG, seules 18% des entreprises du secteur envisagent des embauches d'ici septembre 2013. En 2011 elles étaient 23% à compter embaucher et 28% en 2010. Parmi les entreprises qui n'envisagent pas de recruter 11% souhaitent réduire leurs effectifs (contre 9% en 2011). Si les acteurs pâtissent d'une hausse du prix des matières premières, ils vont devoir également affronter un relèvement de la TVA (de 7% à 10%) pour les travaux de rénovation des bâtiments, en janvier 2014. Selon la Fédération Française du Bâtiment cette mesure devrait entraîner la perte d'au moins 20000 emplois dans le secteur en augmentant les prix dans un contexte difficile. FTB/ACT/