LE NOBLE AGE : activité en hausse de 16,8% en 2012

07/02/2013 - 18:24 - Option Finance

(AOF) - Le spécialiste des résidences médicalisées et des établissements de santé Le Noble Age a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires en hausse de 16,8% à 258,9 millions d'euros. Le chiffre d'affaires annuel Exploitation a progressé de 9,6% (+6,6% en organique) à 216,4 millions, avec un parc en exploitation porté désormais à 4 525 lits en progression de 12% sur la période. L'activité immobilière à 42,5 millions d'euros, affiche pour sa part une hausse de 77%, soutenue par la hausse de l'offre en Ehpad. Fort de ces éléments, Le Noble Age entend continuer de consolider une marge sur Ebitdar des établissements en régime de croisière de 28% du chiffre d'affaires pour un niveau de dépenses d'investissement sur ce segment sous le seuil de 2% du chiffre d'affaires. Pour Jean-Paul Siret, président du Noble Age, "Fort de son parc autorisé de 5 388 unités, notre groupe va poursuivre son cycle de développement en intégrant comme il l'a toujours fait, l'évolution du contexte économique et financier. Parce que notre modèle et nos valeurs sont plus que jamais au coeur des politiques publiques de santé, je suis persuadé que le Noble Age saura apporter une contribution précieuse au débat citoyen autour de la dépendance et de son système de financement".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Certains analystes ne sont pas confiants pour le secteur européen des "Utilities", en particulier pour les groupes exposés aux prix de l'énergie, comme GDF Suez. De même, l'agence d'évaluation financière Fitch Ratings a indiqué que, si les entreprises de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) bénéficiaient d'une perspective globalement stable en matière de notation pour 2013, la perspective est toutefois négative pour le secteur des services aux collectivités. Ce secteur devrait demeurer sous pression en 2013 car, au sein de l'Union européenne, les contraintes réglementaires seront renforcées. La directive sur l'efficacité énergétique va contraindre les intervenants à contribuer à la baisse de la consommation à hauteur de 1,5 % par an à compter de 2014. FTB/ACT/