EDENRED mesure les effets de la dévaluation du Bolivar Fuerte sur ses comptes

11/02/2013 - 08:32 - Option Finance

(AOF) - Le gouvernement vénézuélien a annoncé son intention de procéder à la dévaluation du Bolivar Fuerte (VEF). La devise nationale, jusqu'à présent fixée au taux officiel de 4,3 VEF pour 1 dollar, s'échangerait désormais à 6,3 VEF pour 1 dollar. Le taux de 5,3 VEF pour 1 dollar, jusqu'à présent retenu par Edenred pour l'établissement de ses comptes consolidés, serait supprimé. Cette mesure devrait être officialisée mercredi 13 février. Si cette décision était mise en oeuvre, la dévaluation implicite de 19% par rapport au taux de 5,3 VEF serait sans impact sur les comptes de 2012. Elle aurait, en revanche, les effets suivants en 2013 : environ -1,4% sur le volume d'émission, -1,3% sur le chiffre d'affaires, -2,4% sur le résultat d'exploitation courant et -1,5% sur le résultat courant après impôt part du groupe.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Très bien positionné dans les pays émergents (Brésil = premier marché mondial) ; - Forte expérience dans le numérique sur plusieurs pays (85% du volume d'émission au Brésil, 100% au Royaume-Uni, 100% en Turquie...) ; segment très rentable ; - Flux de trésorerie récurrents assurant une très bonne rémunération des actionnaires ; - Valeur protectrice contre l'inflation via les placements financiers de la trésorerie et l'augmentation mécanique des valeurs faciales des tickets.

Les points faibles de la valeur

- Sensible à la dégradation de l'emploi salarié en Europe ; - Rémunération de la trésorerie sur les titres affectée par la faiblesse des taux d'intérêt ; - Impact non négligeable sur le résultat opérationnel en Europe des titres " perdus/périmés " ; - Exposé au risque devises propres à certaines zones géographiques en forte croissance ; - Forte sensibilité à l'évolution de la législation fiscale (débat sur les niches fiscales en Europe) ; - Perspectives de croissance largement intégrées dans les cours et manque de catalyseurs à court terme.

Comment suivre la valeur

- Valeur de croissance et de rendement ; - Corrélation positive avec l'emploi salarié ; - Dossier spéculatif ; - A suivre, la vague de dématérialisation attendue en Europe et la possible arrivée de nouveaux entrants.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Les restructurations sont à l'ordre du jour parmi les géants de la restauration collective. Sur son exercice 2011/2012, clos le 30 septembre dernier, Compass a annoncé une baisse de 17% de son bénéfice net à 605 millions de livres (près de 750 millions d'euros) sous l'effet de charges exceptionnelles pour restructurer ses activités dans le sud de l'Europe. Le leader mondial de la restauration collective estime que les conditions vont rester difficiles en Europe et prévoit de nouvelles économies sur le long-terme. Son concurrent Sodexo va intensifier ses réductions de coûts et supprimer 700 postes dans le monde. Son plan doit lui permettre d'économiser entre 130 et 150 millions d'euros par an à partir de son exercice 2014-2015 (clos fin août). FTB/ACT/