EDENRED confirme ses objectifs moyen terme

13/02/2013 - 09:04 - Option Finance

(AOF) - Edenred a publié un résultat net part du groupe de 183 millions d'euros en 2012, contre 194 millions d'euros en 2011 pour un résultat d'exploitation courant de 367 millions d'euros, en hausse de 3,3% et en ligne avec l'objectif fixé entre 355 et 375 millions d'euros. Sur la période, le chiffre d'affaires est ressorti à 1,067 milliard d'euros, en progression de 7,3% en données comparables. Le groupe a confirmé l'atteinte de l'étape stratégique " Conquérir 2012 ". Edenred a déployé la stratégie de croissance organique à travers l'accélération du lancement de nouvelles solutions (+28 nouvelles solutions depuis juillet 2011) et l'expansion géographique (ouverture de 3 nouveaux pays depuis 2010). Le leader mondial des services prépayés aux entreprises a également accéléré son passage au numérique avec 51% de volume d'émission dématérialisé à fin 2012, en ligne avec l'objectif fixé de 50%. Fort de ces résultats, le groupe a proposé le versement d'un dividende de 0,82 euro par action, en augmentation de 17% par rapport à 2011, soit un taux de distribution proche de 90% (contre 78% en 2011). A propos de ses perspectives, le groupe a confirmé ses objectifs de croissance organique du volume d'émission compris entre 6% et 14% par an et de la marge brute d'autofinancement (FFO) de plus de 10% par an. " Ces deux dernières années, le groupe a posé les fondamentaux d'une croissance soutenue et durable et entame à présent une étape stratégique visant à " Inventer 2016 ". Cette nouvelle phase aura pour ambition de déployer des solutions intégrées pour les entreprises, d'accélérer le développement des solutions de gestion des frais professionnels et de créer de nouveaux services pour les commerçants et les bénéficiaires ", a déclaré Jacques Stern, Président-directeur général du groupe.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Très bien positionné dans les pays émergents (Brésil = premier marché mondial) ; - Forte expérience dans le numérique sur plusieurs pays (85% du volume d'émission au Brésil, 100% au Royaume-Uni, 100% en Turquie...) ; segment très rentable ; - Flux de trésorerie récurrents assurant une très bonne rémunération des actionnaires ; - Valeur protectrice contre l'inflation via les placements financiers de la trésorerie et l'augmentation mécanique des valeurs faciales des tickets.

Les points faibles de la valeur

- Sensible à la dégradation de l'emploi salarié en Europe ; - Rémunération de la trésorerie sur les titres affectée par la faiblesse des taux d'intérêt ; - Impact non négligeable sur le résultat opérationnel en Europe des titres " perdus/périmés " ; - Exposé au risque devises propres à certaines zones géographiques en forte croissance ; - Forte sensibilité à l'évolution de la législation fiscale (débat sur les niches fiscales en Europe) ; - Perspectives de croissance largement intégrées dans les cours et manque de catalyseurs à court terme.

Comment suivre la valeur

- Valeur de croissance et de rendement ; - Corrélation positive avec l'emploi salarié ; - Dossier spéculatif ; - A suivre, la vague de dématérialisation attendue en Europe et la possible arrivée de nouveaux entrants.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Les restructurations sont à l'ordre du jour parmi les géants de la restauration collective. Sur son exercice 2011/2012, clos le 30 septembre dernier, Compass a annoncé une baisse de 17% de son bénéfice net à 605 millions de livres (près de 750 millions d'euros) sous l'effet de charges exceptionnelles pour restructurer ses activités dans le sud de l'Europe. Le leader mondial de la restauration collective estime que les conditions vont rester difficiles en Europe et prévoit de nouvelles économies sur le long-terme. Son concurrent Sodexo va intensifier ses réductions de coûts et supprimer 700 postes dans le monde. Son plan doit lui permettre d'économiser entre 130 et 150 millions d'euros par an à partir de son exercice 2014-2015 (clos fin août). FTB/ACT/