FONCIERE INEA pénalisé par le taux de vacance de ses immeubles en 2012

15/02/2013 - 14:15 - Option Finance

(AOF) - Foncière Inea a publié des résultats 2012 en légère baisse. La prise d'effet des nouveaux baux (3,6 millions d'euros de loyers supplémentaires) et la hausse des loyers à périmètre constant (+1%) ont partiellement compensé le manque à gagner lié à la vacance (taux d'occupation au 31 décembre de 86%). Le résultat net a reculé de 10% à 15,67 millions. Le résultat opérationnel net a reculé de 7% à 24,64 millions, mais avant variation de juste valeur, il a gagné 4% à 17,6 millions. L'Ebit de la foncière est resté stable à 16,67 millions. Enfin les loyers se sont effrités d'1% sur un an à 25,42 millions. Le groupe a été pénalisé par l'allongement des délais de commercialisation qui a entrainé un vide résiduel sur des immeubles récemment livrés dont les garanties locatives avaient pris fin. En revanche, le cash flow généré sur l'exercice a progressé de 23%, grâce au maintien de la rentabilité opérationnelle et au niveau de cash dégagé par les deux arbitrages réalisés dans l'année. Au 31 décembre 2012, la valeur du patrimoine, droits compris, a augmenté de 1,8% à périmètre constant à 464 millions. L'Actif Net Réévalué Triple Net (NNNAV), calculé sur la base de la valeur droits compris des immeubles, a crû de 19% pour ressortir à 236 millions d'euros au 31 décembre 2012. L'encours de l'endettement de la foncière est passé de 180 à 192 millions d'euros en un an. Au vu de ces résultats, Foncière Inea a décidé de proposer lors de l'assemblée générale du 7 juin 2013 le maintien de son dividende à 1,25 euro par action, soit un rendement de 3,8% au regard du cours de bourse. Concernant ses perspectives 2013, Philippe Rosio, président du directoire, a déclaré: " Dans un contexte marqué par l'aversion au risque prononcée des investisseurs, Foncière INEA entend maintenir sa stratégie d'investissement qui prévaut depuis sa création : se positionner sur des actifs rentables, mais peu risqués car neufs ou rénovés, en accompagnant le développement économique des grandes métropoles régionales françaises. "

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Les promoteurs tentent de s'adapter à la crise. Certains se concentrent sur la vente d'immeubles entiers à des investisseurs institutionnels ou des bailleurs sociaux. Cette stratégie permet d'écouler la production de logements. Ainsi Nexity a augmenté ses ventes " en bloc " de 46%. Ce créneau est désormais son premier marché (en incluant les résidences étudiantes et seniors). Réduire les surfaces et les prestations des logements pour faire baisser les coûts est une autre stratégie. Même si les prix devraient peu reculer, les offres promotionnelles se multiplient : elles peuvent recouvrir le paiement des frais de notaire, de cuisines équipées. De même les foncières adaptent leur concept de centres commerciaux pour contrer la baisse de fréquentation et la concurrence de l'e-commerce. L'amélioration du cadre et le développement des services visent à proposer aux clients une " expérience de shopping ". FTB/ACT/