SOPRA vise une croissance organique entre 2 et 5% en 2013

19/02/2013 - 18:20 - Option Finance

(AOF) - Sopra a publié un résultat net de 55,6 millions d'euros en 2012, soit une marge nette de 4,6%, contre 62,9 millions en 2011. Le résultat opérationnel courant de la SSII a atteint 103,2 millions d'euros, soit une marge de 8,5% contre 91,7 millions en 2011. Le chiffre d'affaires de l'exercice 2012 s'est établi à 1,216 milliard d'euros, soit une croissance totale de 15,8% (2,4% en croissance organique). Le groupe proposera à la prochaine assemblée générale la distribution d'un dividende de 1,70 euro par action au titre de l'exercice 2012, soit le versement de 20,2 millions d'euros. L'endettement net à fin 2012 est ressorti à 204 millions d'euros. Au niveau stratégique, le groupe confirme vouloir développer son positionnement sur ses trois métiers à haute valeur ajoutée : le conseil, les services et l'édition. Cette ambition le conduit vers une stratégie qui vise à consolider sa position sur le marché français, développer un positionnement solide en Europe et enrichir son portefeuille de solutions. A propos de ses perspectives, le groupe se fixe un objectif de croissance organique entre 2% et 5% sur l'exercice 2013. Toutefois, le premier trimestre 2013 présente une base de comparaison défavorable (2 jours de facturation de moins que l'exercice précédent). Compte tenu de l'annonce récente du projet d'acquisition de la société HR Access, le groupe communiquera des indications de marge annuelle lors de la publication des résultats du 1er semestre 2013. Le groupe confirme par ailleurs sa volonté de se désendetter au cours de l'exercice et annonce un objectif de dette nette en fin d'année compris entre 150 et 170 millions d'euros.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

D'après les projections établies par le Syntec Informatique, le syndicat professionnel du secteur, la croissance du marché des logiciels et des services sera limitée à 0,7% cette année. L'année prochaine le secteur du conseil et des services informatiques devrait pâtir d'une baisse d'activité de 0,9%. Compte tenu d'une dégradation générale du marché, le recul de l'activité pourrait même être plus marqué en 2013. Cette évolution s'accompagne d'une pression croissante sur les prix et d'un allongement des prises de décision d'investissement des clients. Certains projets sont reportés, alors même que les professionnels assistent à une réduction du nombre de projets en vue. Les difficultés du marché français soulignent la pertinence des stratégies de diversification géographique adoptées par les grandes SSII françaises.

Informatique - Editeurs de logiciels

Les acquisitions se multiplient dans le " cloud computing " (informatique externalisée). SAP a annoncé le rachat de la société californienne Ariba, spécialisée dans les applications pour commerçants, pour 4,3 milliards de dollars (3,36 milliards d'euros). Fin 2011 le groupe avait déjà annoncé la reprise de SuccessFactors, spécialiste des ressources humaines dans le cloud, pour 2,5 milliards d'euros. Quant à Adobe il a choisi, pour la première fois, de faire migrer sa suite logicielle " Creative Suite " dans le " cloud computing ", avec une version intitulée " Creative Cloud ", qui fonctionne à travers un abonnement mensuel. Même Microsoft s'y met : sa nouvelle suite " Windows 8 " est conçue pour être utilisée comme un service sur Internet, via une multitude de terminaux, et non plus comme un ensemble de logiciels installés sur un ordinateur. Ce mouvement ne se limite pas aux seuls acteurs des logiciels : Google a dévoilé un nouveau service d'infrastructures à la demande, " Compute Engine ", qui permettra à ses clients de bénéficier de ses propres " data centers ". FTB/ACT/