L'assurance-vie a connu une année 2012 compliquée susceptible de contrarier le développement du placement financier préféré des Français. Pour la première fois, les épargnants ont effectué plus de retraits sur leurs contrats d'assurance-vie qu'ils n'ont fait de versements. Du coup, la collecte nette de l'assurance-vie est négative à hauteur de - 3,4 Mds€. A cette décollecte historique s'ajoute l'érosion progressive du rendement des fonds en euros, pièce maîtresse de l'assurance-vie. Les fonds en euros enregistrent un repli graduel de leur rendement depuis 30 ans. Alors qu'en 1983, ce rendement excédait en moyenne 15 %, puis 5 % dans les années 2000, il est aujourd'hui tombé à moins de 3 %, rendement auquel il faut encore soustraire les prélèvements sociaux de 15,5 % et l'inflation. Face à ces constats, le gouvernement Ayrault n'a pas encore osé remettre en cause le régime fiscal de faveur dont bénéficie l'assurance-vie mais la future loi sur l'épargne financière, actuellement en préparation, ne manquera pas de rouvrir le débat sur le traitement fiscal très avantageux de l'assurance-vie. Faut-il craindre une remise en cause des avantages fiscaux de l'assurance-vie ? L'assurance-vie et les fonds en euros sont-ils à un tournant de leur existence ? Souscrire un contrat d'assurance-vie est-il toujours aussi pertinent ? Peut-on encore dégager un rendement significatif via un contrat d'assurance-vie ? Les fonds en euros ont-ils un avenir ou sont-ils au contraire voués à disparaitre ? Pour découvrir ce qui attend vos contrats d'assurance-vie, leur avenir, leur fiscalité, visionnez l'interview de Philippe Crevel Secrétaire Général du Cercle des Epargnants en cliquant sur la vidéo ci-dessus.
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