TECHNICOLOR : nette réduction de la perte nette en 2012

22/02/2013 - 08:40 - Option Finance

(AOF) - Technicolor a publié une perte nette (part du groupe) de 22 millions d'euros en 2012, à comparer avec une perte de 324 millions d'euros en 2011. L'Ebitda ajusté des activités poursuivies du spécialiste des technologies de l'image a progressé de 7,8% à 512 millions d'euros. Il visait un Ebitda ajusté compris entre 475 et 500 millions d'euros et le consensus Reuters s'élevait à 502,45 millions. Il a représenté 14,3% du chiffre d'affaires, en hausse de 50 points de base. Le chiffre d'affaires des activités poursuivies a atteint 3,58 milliards d'euros, en hausse de 2,2% à périmètre et taux constants. Le groupe précise que ses ventes ont été tirées par le segment Technologie et la division Maison Connectée. Le flux de trésorerie disponible a progressé de 31% à 106 millions d'euros, supérieur aux objectifs. Technicolor visait un flux de trésorerie disponible positif. Commentant ces résultats, Frederic Rose, directeur général de Technicolor, a déclaré : " Nos résultats 2012 démontrent que Technicolor est en très bonne voie pour atteindre les objectifs de son plan stratégique Amplify 2015 ". Sa dette nette à valeur nominale (non IFRS) s'élevait 839 millions d'euros au 31 décembre 2012, en baisse de 291 millions d'euros par rapport à fin décembre 2011. Cette année, Technicolor cible une croissance de l'Ebitda ajusté comprise entre 5% et 10% par rapport à un Ebitda ajusté à périmètre constant de 498 millions d'euros en 2012.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points faibles de la valeur

- Pas de matérialisation du changement de stratégie dans les cours de Bourse ; - Risques d'exécution sur le nouveau plan de redressement " Amplify 2015 " ; - Toujours lourdement endetté ; - Interrogations sur l'avenir des décodeurs et sur la capacité à préserver les revenus des licences à moyen terme.

Comment suivre la valeur

- Valeur de " restructuration " ; - Valeur " dollar "

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Les difficultés du marché français de l'électronique grand public ont persisté au premier trimestre avec une chute des ventes de 17%, du fait des mauvaises performances des téléviseurs. Ce segment pâtit du même genre de difficulté sur le plan mondial : selon la société d'études NPD DisplaySearch, pour la première fois depuis l'introduction des téléviseurs LCD, les ventes mondiales ont reculé au premier trimestre, avec une baisse de 3% par rapport au premier trimestre de 2011, à 43 millions d'unités. Auparavant la demande des téléviseurs LCD a été portée par une baisse régulière des prix et une amélioration de la qualité par rapport aux technologies concurrentes. Même la Chine, qui représente le premier marché en captant 20% de la demande mondiale, a accusé un léger retrait au premier trimestre. La plupart des fabricants sont touchés par le ralentissement de la demande, à l'exception de Samsung, le premier producteur mondial, qui a enregistré une croissance de 9% au premier trimestre. FTB/ACT/