TELEPERFORMANCE : résultat net en hausse de 38,7% en 2012

27/02/2013 - 08:51 - Option Finance

(AOF) - Teleperformance a publié mardi des résultats annuels supérieurs à ses objectifs. Le groupe a publié un résultat net part du groupe 2012 de 127,5 millions d'euros, en hausse de 38,7%. Le résultat opérationnel a atteint 193,2 millions d'euros, en progression de 26,9%. L'Ebitda courant a crû de 18,3% à 213,9 millions d'euros, faisant ressortir la marge à 9,1%, juste au-dessus du haut de la fourchette prévue par le groupe. Le chiffre d'affaires du numéro un mondial des centres d'appel a, quant à lui, progressé de 6,9% à taux de change constants en 2012 pour s'élever à 2,35 milliards d'euros. Fort de ces résultats, le dividende proposé sera de 0,68 euro par action, contre 0,46 euro un an auparavant, payable en numéraire ou en actions, soit un taux de distribution de 30%. A propos de ses perspectives, Teleperformance poursuivra en 2013 sa stratégie de création de valeur et de croissance équilibrée, ce qui se traduira par une nouvelle progression de son retour sur capitaux employés. Les zones anglophone & Asie-Pacifique et ibérico-LATAM devraient continuer de générer une marge d'Ebita courant élevée alors que la marge de la zone Europe continentale & MEA, malgré une situation économique incertaine, devrait poursuivre son redressement progressif, notamment en France, en Allemagne, et en Italie. Pour l'exercice 2013, Teleperformance anticipe une progression de son chiffre d'affaires - à devises et périmètre constants - comprise entre 3% et 5%, ainsi que d'une amélioration de ses ratios de rentabilité avec comme objectif une marge d'Ebita courant comprise entre 9,3% et 9,5%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Stratégie axée sur les solutions offshore à destination de la clientèle américaine ou européenne, avec des postes de téléopérateurs positionnés dans des pays à coût salarial moins élevé ; - Développement sur des métiers à forte valeur ajoutée (assistance technique, recouvrement de créances) ; - Gains réguliers de parts de marché ; - Clientèle très diversifiée ; - Flexibilité financière suffisante pour participer à la consolidation du secteur encore très atomisé.

Les points faibles de la valeur

- Restructuration difficile et longue en France ; - Forte dépendance au secteur Télécom (environ 50% du CA) ; - Difficultés en France renforcées l'arrivée de Free dans la téléphonie mobile (opérateur ne recourant pas aux centres d'appel et baisse d'activité pour les 3 autres, d'où la renégociation des contrats de sous-traitance) ; - Baisse des investissements des entreprises sur les appels sortants ; - Pressions sur les prix de la part des clients en période de crise ; - Montée de la concurrence des sociétés de pays émergents ; - Très faible rendement.

Comment suivre la valeur

- Performances boursières corrélées à la résolution de la situation en France ; - Pénalisé par les annonces de liste anti-démarchage ; - La principale charge est la masse salariale ; - Forte sensibilité aux variations du dollar ; - A suivre la politique de croissance externe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

Les prévisions sont bonnes pour le marché publicitaire mondial en 2013 selon ZenithOptimedia. L'agence media du groupe Publicis considère que la croissance des dépenses publicitaires devrait s'accélérer, passant de 3,3% en 2012 à 4,1% en 2013, pour atteindre 518 milliards de dollars d'investissements. Cette progression est tirée par les pays en développement (dont la Chine et le Brésil) qui devrait enregistrer une croissance moyenne de 8% en 2013. Le développement des dépenses sur les marchés développés devrait être limité à 2%. En revanche en France le marché devrait reculer de 1,4% l'année prochaine. Selon ZenithOptimedia le risque est que la forte baisse de la consommation des ménages engendre une chute des dépenses publicitaires de 10 à 15%. Ce marché basculerait ainsi du côté des " PIIGS " (Portugal, Italie, Irlande, Grèce, Espagne). FTB/ACT/