TOTAL GABON : croissance du chiffre d'affaires de 9% en 2012

27/02/2013 - 08:52 - Option Finance

(AOF) - En dépit de la baisse des prix de vente moyens des bruts commercialisés par Total Gabon, le chiffre d'affaires en 2012 s'est élevé à 1,708 milliard de dollars, en croissance de 9% par rapport à 2011, grâce à l'augmentation des volumes vendus liée au planning des enlèvements de brut au terminal d'exportation. En 2012, le prix moyen du Brent a atteint 111,7 dollars le baril, en légère hausse par rapport à 2011 (111,3 dollars le baril). Le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light) s'est élevé à 105,4 dollars le baril en 2012, en baisse de 2% par rapport à 2011. La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon s'est élevée en 2012 à 45,4 milliers de barils par jour (kb/j) contre 46,7 kb/j en 2011, soit une baisse de 3%. Cette baisse s'explique par le déclin naturel des champs partiellement compensé par l'optimisation de puits existants et la mise en production de nouveaux puits (-2%). Elle provient également des arrêts de production liés aux grands travaux d'intégrité sur les champs de Grondin et de Torpille, et aux incidents survenus sur des pipelines des champs d'Anguille et de Baliste (-1%).

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions de consommation mondiale de pétrole pour 2012 et 2013. Elle table désormais sur une demande de 89,6 millions de barils par jour pour 2012, et à peine supérieure à 90,4 millions de barils quotidien l'année prochaine. Selon l'AIE les Etats-Unis deviendront le premier pays producteur de pétrole mondial dès 2017, devant l'Arabie saoudite et la Russie, grâce à la forte augmentation de sa production de pétrole et de gaz de schiste. En 2025, les importations pétrolières des États-Unis devraient être limitées à 4 millions de barils par jour (Mbj) contre 10 Mbj actuellement. Cette forte baisse devrait non seulement provenir de la production nationale de pétrole non conventionnel mais aussi des économies de consommation initiées par l'Administration Obama. FTB/ACT/