Analyse clôture AOF France / Europe - Les marchés prolongent leur rebond

28/02/2013 - 17:59 - Option Finance

(AOF) - Les Bourses européennes ont prolongé leur rebond, portées par l'espoir d'une poursuite des politiques de soutien des banques centrales. Ben Bernanke a réitéré son soutien au programme de rachat d'actifs tandis que Mario Draghi a confirmé que l'institution n'était pas prête à sortir des mesures non conventionnelles. Enfin, le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, a nommé Haruhiko Kuroda au poste de gouverneur de la BoJ. Celui-ci est réputé pour défendre une politique ultra accommodante. Le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,85% à 3723 points tandis que l'Eurotop 100 a pris 0,98%à 2393,83 points. L'action Royal of Scotland (-6,60% à 323,90 pence) a affiché l'une des plus fortes baisses de l'indice Footsie 100 après la publication de ses résultats 2012. L'année dernière, la banque britannique, dont l'Etat détient 82% du capital, a essuyé une perte nette de 5,97 milliards de livres, à comparer avec une perte de 2 milliards, un an plus tôt. Les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient en moyenne une perte nette de 5,1 milliards. Avant impôt, sa perte s'est élevée à 5,2 milliards de livres. A Paris, le retour aux bénéfices du groupe en 2012 et la poursuite du désendettement de Veolia Environnement ont suffi à rassurer les investisseurs. Le titre du numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets a progressé de 1,31% à 9,638 euros, signant l'une des plus fortes hausses du CAC 40. En 2012, le résultat net du groupe s'est, en effet, inscrit à 394 millions d'euros, contre une perte nette de 490 millions d'euros accusée en 2011 en raison de lourdes dépréciations d'actifs et un environnement économique difficile. Essilor a tapé dans l'oeil des investisseurs ce jeudi. En hausse de 5,94% à 79,05 euros, le numéro un mondial des verres correcteurs, signe en effet la plus forte hausse du CAC 40, soutenu par des résultats 2012 solides et de prévisions encourageantes. L'an dernier, Essilor a réalisé un chiffre d'affaires de 4,99 milliards d'euros, en hausse de 19,1% et un résultat net de 584 millions, en progression de 15,5%.

Les chiffres macroéconomiques

La consommation des ménages français en biens a reculé de 0,8% en volume en janvier après avoir progressé de 0,2% en décembre (chiffre révisé de 0%), selon les données publiées par l'Insee. Le consensus tablait sur une baisse modérée de 0,2% en janvier. Les prix à la production de l'industrie française ont augmenté de 0,5% en janvier après une baisse de 0,4% en décembre (chiffre révisé de -0,3%), selon les données publiées par l'Insee. Le consensus attendait en moyenne une hausse de 0,2% en janvier. Sur un an, ils sont en hausse de 1,4%. Aux Etats-Unis, le chiffre de l'évolution du PIB américain au quatrième trimestre a été révisé de -0,1% à +0,1%. Les économistes anticipaient une révision à la hausse plus importante à +0,5%. L'économie américaine avait enregistré une croissance de 3,1% au troisième trimestre. Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties à 344 000 la semaine dernière aux Etats-Unis, contre 366 000 en chiffre révisé pour la semaine précédente. Les économistes attendaient en moyenne 360 000 inscriptions supplémentaires, selon Briefing.com. La croissance de l'activité dans la région de Chicago a enregistré une accélération surprise en février. L'indice des directeurs d'achat de Chicago est ressorti à 56,8, à comparer avec 55,6 en janvier et un consensus Reuters de 54,3. Il s'agit de son niveau le plus élevé depuis mars 2012. Vers 17h45, l'euro cote 1,3077 face au billet vert.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

IFO (indice) : L'institut de recherche et de prévisions économiques allemand IFO publie mensuellement les résultats d'un sondage auprès de plus de 7000 chefs d'entreprises et dirigeants de tous les secteurs, à l'exclusion de la finance. L'indice global est composé d'un volet sur la perception qu'ont les sondés du climat actuel des affaires, et d'un volet sur leurs anticipations à quelques mois. L'IFO détermine à partir de ces réponses le niveau de l'indice, sachant qu'un niveau supérieur à 100 signale qu'une majorité d'entreprises se montre plutôt optimiste, et un indice inférieur à 100 révèle une majorité pessimiste. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index)  : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5