(AOF / Funds) - L'impasse politique dans laquelle se trouve l'Italie au lendemain des élections parlementaires des 24 et 25 février n'est pas de nature à susciter de réelles inquiétudes. C'est en substance le message qu'a souhaité transmettre Philippe Delienne, président de Convictions AM à l'occasion d'un point mensuel avec la presse. " Bien que la visibilité politique soit faible à l'heure actuelle, la situation politique ne constitue pas un drame fondamental, l'Italie jouissant d'une excellente balance courante ", a-t-il souligné, indiquant ne pas s'attendre à la tenue de prochaines élections. " Les partis politiques italiens ont un instinct de survie qui devraient leur permettre d'atteindre un compromis ", a ajouté Philippe Delienne. Seule inconnue au tableau : le calendrier. Un accord pourrait être scellé " au mieux à la fin du premier trimestre, au pire d'ici septembre ". Le président de Convictions AM rappelle d'ailleurs que l'Etat italien n'est pour l'heure pas attaqué par les marchés : " un Etat est pris pour cible lorsque sa dette n'est plus achetée. Or, s'agissant de l'Italie, ce n'est pas le cas puisque les ménages et les entreprises continuent d'acheter massivement de la dette italienne ". A l'arrivée, la société de gestion considère que l'issue du scrutin ne remet pas fondamentalement en cause la mise en oeuvre des réformes structurelles de la République Transalpine. AUT/MAF