VIVENDI : Olivier Henrard nommé Secrétaire général de SFR

04/03/2013 - 12:45 - Option Finance

(AOF) - SFR, filiale de Vivendi a annoncé la nomination de Olivier Henrard, 46 ans, haut fonctionnaire spécialisé dans le domaine de la culture, de la communication et de la propriété intellectuelle, en tant que Secrétaire Général de SFR. Olivier Henrard est membre du Comité exécutif de SFR, rattaché à Stéphane Roussel, Président-directeur général. En qualité de Secrétaire Général, il prendra notamment en charge les activités réglementaires et juridiques du groupe et les affaires publiques. Cet énarque a été nommé au Conseil d'Etat en 2003. A ce titre, il a exercé jusqu'en 2007 des fonctions juridictionnelles et de conseil juridique auprès du Gouvernement. Il a écrit parallèlement, pour le compte du Gouvernement, plusieurs rapports relatifs à la propriété intellectuelle dans la société de l'information. Il a ensuite exercé, entre 2007 et 2012, les fonctions de conseiller pour les industries culturelles, la propriété intellectuelle et le mécénat auprès de Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication (2007-2009), puis de directeur-adjoint de cabinet auprès de son successeur Frédéric Mitterrand (2009), enfin de conseiller pour la Culture et la Communication du Président de la République (2010-2012). Il a ainsi piloté la négociation et l'élaboration de plusieurs projets de loi relatifs à la propriété intellectuelle et plus généralement aux politiques publiques dans le domaine de la Culture et la Communication.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Arrivée bien perçue de Vincent Bolloré au capital pour insuffler un changement stratégique.

Les points faibles de la valeur

- Manque de synergies entre les activités ; - Positionné soit sur des marchés matures, soit sur des marchés faisant face à de nouveaux entrants agressifs ; - Marché dans l'expectative d'un changement de périmètres avec cession d'actifs. Mais cession rapide d'actifs avec une prime de contrôle difficile dans le contexte économique actuel ; - Perspectives morose de l'industrie musicale en raison de facteurs structurels (baisse de la demande de CD, piratage, dégroupage des disques, disponibilité des titres en libre accès à travers les plateformes de partage et les réseaux sociaux...) ; - Environnement de plus en plus concurrentiel dans la téléphonie mobile ; - Forte cyclicité de l'activité jeux vidéo ; - Manque de visibilité sur la distribution future de dividendes ; - Durcissement fiscal en France ; - Image toujours ternie suite aux déboires de l'époque " Messier ".

Comment suivre la valeur

- Valeur défensive du fait de la récurrence des revenus mais perte de son statut de valeur de rendement ; - Nombreuses rumeurs de démantèlement depuis le printemps 2012 ; - Entrée du Groupe Bolloré au capital annonciatrice, selon les analystes, d'un changement imminent de stratégie ; - A suivre, donc, la modification du périmètre d'activités attendue par le marché (cessions du brésilien GVT et de Maroc Telecom, recentrage sur les Médias puis sortie organisée de SFR ?) ; - A suivre l'orientation stratégique de SFR pour contrer l'arrivée de Free Mobile ; - A suivre également, la stratégie de diversification de Canal+ dans la télévision gratuite et la montée en puissance d'Al-Jazeera en France.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

La concurrence du numérique pénalise fortement certains titres de presse papier aux Etats-Unis. L'hebdomadaire Newsweek a annoncé l'arrêt définitif de son édition imprimée. Le magazine américain va passer au "tout numérique" début 2013 avec une version payante. Selon la société américaine eMarketer, les investissements publicitaires sur Internet devraient dépasser, pour la première fois, cette année aux Etats-Unis les dépenses sur les supports papier, soit 37,3 milliards de dollars prévus pour le numérique contre 34,3 milliards pour le format papier. L'agence ZenithOptimedia prévoit que la part des investissements des annonceurs dans les magazines par rapport à l'ensemble des médias dans le monde devrait tomber en-dessous des 8% en 2014 (contre 10% en 2010). FTB/ACT/