(AOF) - Les marchés européens ont débuté cette semaine en légère baisse, Paris faisant office d'exception parmi les grandes places du Vieux Continent. L'indice CAC 40 a gagné 0,27% à 3709,26 points tandis que le FTSE 100 a cédé 0,45% et le Dax 30, 0,09%. Wall Street était également mal orienté, avec un indice Dow Jones en repli de 0,13% vers 17h30. Les marchés occidentaux, comme les Bourses asiatiques, ont notamment été victimes de la volonté de Pékin de limiter la hausse des prix immobiliers. La Chine s'apprêterait à relever pour certaines villes le montant de l'acompte exigé pour l'achat d'une deuxième maison et le taux d'intérêt sur le prêt immobilier associé. Résultat, la Bourse de Shanghai a chuté de 3,7%. Les investisseurs s'inquiètent de l'impact négatif de ces mesures destinées à enrayer la spéculation sur le marché immobilier chinois sur la croissance du pays. Or, l'économie mondiale les inquiétait déjà en raison de l'incertitude créée en Europe par le résultat des élections italiennes et des 85 milliards de dollars de crédits suspendus jusqu'à nouvel ordre aux Etats-Unis. Selon un scénario déjà bien orienté, les craintes à propos de la croissance mondiale ont pénalisé les valeurs les plus cycliques de la cote. Arcelor-Mittal (-3,56%) a ainsi fini en tant que plus forte baisse de l'indice CAC 40 tandis que Technip et Alstom perdaient 0,92% et 0,72%. En dehors de tout contexte sectoriel, Eurofins et France Télécom se sont distingués à la hausse. Le premier a bénéficié de ses perspectives à long terme et le second a profité du relèvement de recommandation de Morgan Stanley de Sous-pondérer à Sur-Pondérer. L'opérateur historique avait atteint un plus bas de plus de 10 ans vendredi à 7,203 euros. FTB/MAF/