STALLERGENES : résultat net en hausse de 1,2% en 2012

08/03/2013 - 08:22 - Option Finance

(AOF) - Stallergènes a publié un résultat net de 37,4 millions d'euros en 2012, en hausse de 1,2% et un résultat opérationnel de 55,6 millions (+1,7%). Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) s'est inscrit pour sa part en croissance de 7,9% à 69,3 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 239,8 millions (+3,2%). Stallergènes, dont le fonds Ares Life Sciences détient près de 73% du capital, disposait à la fin 2012 d'une trésorerie nette de 90,4 millions d'euros qu'il compte notamment consacrer à son expansion internationale. Fort de ces résultats, le groupe propose à ses actionnaires un dividende inchangé de 0,75 euro par action. A propos de ses perspectives, le septième laboratoire français vise un taux de croissance de son chiffre d'affaires "faiblement positif" sous réserve de remboursement stables dans l'Union européenne, et table sur un excédent brut de trésorerie (Ebitda) représentant au minimum 25% de son chiffre d'affaires, contre 28,9% en 2012. "La croissance du chiffre d'affaires sera renforcée par le dynamisme des nouveaux marchés internationaux, et devrait s'accélérer au-delà de 2013", précise le groupe dans un communiqué. Le groupe estime que son développement dans de nouveaux marchés internationaux, notamment aux Etats-Unis, devrait renforcer la progression de ses ventes en 2013 après un exercice 2012 en faible croissance.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/