(AOF / Funds) - Une fin d'année 2012 décevante a conduit Schroders à réviser à la baisse ses prévisions pour 2013, ce qui a été renforcé par la vigueur récente de l'euro et la volonté des autorités européennes de ne pas s'engager dans une guerre des monnaies, tout particulièrement pour les exportateurs tels que l'Allemagne, révèle la société de gestion à l'occasion de la publication de sa note mensuelle sur les perspectives économiques et financières. Pour autant, l'Allemagne devrait rester la locomotive de la zone euro vers une sortie de récession, alors que la France restera au second plan, freinée par une nécessaire consolidation budgétaire. Cette dernière devra en effet faire davantage pour essayer de " recoller " à ses objectifs de croissance et de déficits. Parallèlement, Schroders a également révisé en baisse son opinion pour le Royaume-Uni, mais contrairement à la zone euro en raison de la faiblesse de la livre sterling, source d'inflation, qui affecte le pouvoir d'achat des ménages, la consommation étant le premier contributeur à la croissance outre-Manche. AUT/MAF