GEMALTO : résultats record

14/03/2013 - 08:25 - Option Finance

(AOF) - Gemalto a réalisé en 2012 une marge opérationnelle de 13,6% en hausse de 1,5 point sur un an. Le résultat des activités opérationnelles a progressé de 26% à 305 millions. La marge brute a augmenté de 16% à 862 millions. Le chiffre d'affaires a grimpé de 13% à 2,236 milliards. A taux de change constants, le chiffre d'affaires a enregistré une progression de 9%. Le consensus Thomson Reuters tablait sur un chiffre d'affaires annuel de 2,21 milliards d'euros. Olivier Piou, directeur général, a déclaré : "Gemalto a franchi une étape importante, enregistrant des résultats record et en avance sur le plan que nous nous étions fixé : ces trois dernières années, notre chiffre d'affaires et notre résultat ont affiché une croissance de près de 40 % et 80 % respectivement, tout en conservant une solide position de trésorerie nette". Le conseil d'administration de Gemalto a décidé de proposer à l'assemblée générale 2013 de verser cette année un dividende en espèces de 0,34 euro par action au titre de l'exercice 2012, soit une hausse de 10 % par rapport au dividende en espèces de 0,31 euro par action versé en 2012 au titre de l'exercice 2011. Pour l'exercice 2013, Gemalto anticipe une croissance à deux chiffres de son chiffre d'affaires à taux de change constants. L'augmentation des investissements dans les activités opérationnelles destinés à accélérer son développement au-delà de 2013 devrait se traduire par une saisonnalité plus marquée du résultat des activités opérationnelles entre les deux semestres. Le prochain plan de développement à long terme de Gemalto, ainsi que ses objectifs, seront annoncés au cours du second semestre de l'année.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Multitude de relais de croissance (LTE, NFC, documents d'identité numériques, EMV aux Etats-Unis et pays émergents, M2M...) - Activités relativement acycliques : dépenses télécoms des consommateurs préservées en période de ralentissement économique, renouvellement automatique des cartes bancaires avec des cycles de 3 ans en moyenne, contrats de long terme pour les documents d'identité numériques ; - Transformation de la branche Téléphonie mobile : d'une activité cartes SIM à faibles marges à un mix logiciels /cartes haut de gamme à marges plus élevées ; - Avance technologique sur ses concurrents grâce à un budget R&D élevé ; - Solutions NFC haut de gamme, normalement à l'abri de la fraude ; - Situation financière saine et retour à la distribution de dividendes ; - Amélioration de l'image du groupe et de sa liquidité Bourse avec l'entrée dans le CAC 40 le 24/12/12.

Les points faibles de la valeur

- Valeur à ses plus hauts historiques avec une envolée de plus de 250% en 5 ans (~100% en 2012). Difficile de trouver des points d'entrée ; - Pression sur les prix, en particulier au niveau des cartes pour les téléphones portables (SIM) ; - Secteur de la carte à puce en constante évolution et faibles barrières à l'entrée ; - Segment Télécom très dépendant des innovations technologiques non maîtrisées (3G, 4G...) ; - Taux de pénétration dans les mobiles proche de 100% dans de nombreux pays ; - Interrogations sur la sécurité de la technologie NFC (Near Field Communication, i.e. sans fil à courte portée) pouvant nuire à la valeur ; - Dépendance vis-à-vis des budgets nationaux pour les projets de sécurisation des documents d'identité ; - Segment M2M (<10% du CA) sensible à la conjoncture ; - Inconnue sur l'issue du procès en cours depuis 3 ans contre Google pour utilisation frauduleuse de certaines innovations de Gemalto dans le système Android et immobilisant l'activité Brevets.

Comment suivre la valeur

- Volumes du marché de la carte à puce concentrés sur les secteurs de la téléphonie et bancaire ; - Gains de productivité en provenance de la fusion Gemplus/Axalto, à l'origine du groupe Gemalto, dorénavant réalisés ; - Nouvelle priorité du groupe : la croissance organique ; - A suivre, l'évolution des marchés NFC et EMV, ainsi que celle du marché des télécommunications, notamment dans les pays émergents.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Les difficultés du marché français de l'électronique grand public ont persisté au premier trimestre avec une chute des ventes de 17%, du fait des mauvaises performances des téléviseurs. Ce segment pâtit du même genre de difficulté sur le plan mondial : selon la société d'études NPD DisplaySearch, pour la première fois depuis l'introduction des téléviseurs LCD, les ventes mondiales ont reculé au premier trimestre, avec une baisse de 3% par rapport au premier trimestre de 2011, à 43 millions d'unités. Auparavant la demande des téléviseurs LCD a été portée par une baisse régulière des prix et une amélioration de la qualité par rapport aux technologies concurrentes. Même la Chine, qui représente le premier marché en captant 20% de la demande mondiale, a accusé un léger retrait au premier trimestre. La plupart des fabricants sont touchés par le ralentissement de la demande, à l'exception de Samsung, le premier producteur mondial, qui a enregistré une croissance de 9% au premier trimestre. FTB/ACT/