(AOF) - PSB Industries a réalisé en 2012 un résultat net part du groupe en baisse de 11,1% à 10,159 millions d'euros, pénalisé notamment par le repli de l'activité et la hausse des coûts liés aux extensions de capacités dans la chimie de spécialités. Le résultat opérationnel a reculé de 23,1% à 17,167 millions, faisant ressortir une marge de 6,9% en baisse de 2,2 points. Le chiffre d'affaires, déjà publié, a progressé de 1,2% à 248,087 millions. "Dans un contexte économique plutôt défavorable, ces résultats confirment leur résistance", a commenté le groupe spécialisé dans la chimie et l'emballage. L'endettement net a progressé de 10 millions sur un an à 92,8 millions d'euros. PSB Industries proposera à l'assemblée générale du 27 mai la distribution d'un dividende de 1,20 euro par action (contre 1,55 euro en 2011), dont un acompte de 0,50 euro a déjà été versé en janvier 2013. Sur le nouvel exercice, qui devrait bénéficier des investissements capacitaires et de R&D de 2012, des lancements innovants, et d'un rebond de l'activité Chimie de spécialités, le groupe anticipe une croissance d'activité proche de 5%, avec un objectif de taux de marge opérationnelle autour de 8%. Par ailleurs, PSB Industries a confirmé sa focalisation à court terme sur le pilotage de ses Free Cash Flow et l'amélioration de sa structure financière.
Biens de consommation
Les réductions d'effectifs sont toujours d'actualité pour les géants du secteur. L'américain Colgate-Palmolive (marques Colgate, Tahiti Douche, Paic, Ajax ...) souhaite réduire de 6% le nombre de ses salariés dans le monde d'ici fin 2016. Cette décision va entraîner la suppression de près de 2300 postes (sur un total de 38600). Son compatriote Kimberly-Clark a annoncé des suppressions d'emploi comprises entre 1300 et 1500 postes en Europe, où il va se désengager de l'activité couches-culottes, excepté en Italie et Europe orientale. Le groupe va fermer ou céder cinq usines en Europe. L'entreprise cherche à accroître sa rentabilité et à recentrer ses ressources et ses investissements sur ses marchés les plus solides où se trouvent des opportunités de croissance. Quant au leader mondial des biens de consommation, Procter & Gamble, après avoir annoncé 5700 suppressions d'emplois, soit 10% de son effectif d'ici à juin 2013, il prévoit désormais une baisse de 2% à 4% supplémentaires par an sur les exercices fiscaux 2014 à 2016. Il vise à 'atteindre les objectifs d'économies, chiffrés à 10 milliards de dollars sur quatre ans. FTB/ACT/