VEOLIA ENVIRONNEMENT remporte un contrat avec K+S Potash au Canada

21/03/2013 - 11:39 - Option Finance

(AOF) - Veolia Eau vient de signer un contrat "significatif" avec K+S Potash Canada pour développer l'ingénierie d'une nouvelle filière de production de potasse en Saskatchewan, province de l'ouest du Canada. Les technologies HPD d'évaporation-cristallisation de Veolia Eau constitueront une part importante de l'infrastructure et permettront au client de produire près de 3 millions de tonnes par an de potasse dès 2023. Au Canada, K+S Potash Canada, filiale du groupe K+S, un des tout premiers producteurs mondiaux de sels et de fertilisants, a choisi d'intégrer la solution HPD d'évaporation-cristallisation dans le coeur du process de sa nouvelle mine de potasse Legacy Project. Située dans le sud de la province canadienne de la Saskatchewan, la mine devrait être opérationnelle à la fin de l'année 2015 et deviendra l'une des plus grandes de son genre en Amérique du Nord. C'est en outre la première usine de potasse ouverte dans la région depuis 40 ans. Ce contrat marquant fait suite à celui que Veolia Eau a signé en 2012 avec l'industriel espagnol Iberpotash, pour la fourniture d'un système de taille similaire, capable de produire jusqu'à 750 000 tonnes par an de sels affinés et de valoriser 50 000 tonnes par an de potasse.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) ; - Technologies de pointe dans le tri et innovation soutenue dans le recyclage des produits dangereux.

Les points faibles de la valeur

- Défiance persistante des investisseurs suite à des déceptions répétées ; - Manque de conviction des investisseurs sur le plan de restructuration annoncé fin 2011 et scepticisme persistant sur le timing du retour à la rentabilité du groupe ; - Risques d'exécution du passage d'un modèle décentralisé à un groupe beaucoup plus centralisé (vrai changement de culture d'entreprise) ; - Manque de visibilité sur la distribution future des dividendes ; - Cyclicité d'une partie des activités mise en évidence par la crise : remise en cause du statut " défensif " de la valeur ; - Contexte économique peu porteur sur le court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets ; - Secteur des " utilities " à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe, sur les entreprises génératrice de cash flows réguliers, et les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon.

Comment suivre la valeur

- Valeur de restructuration (longtemps perçue comme une valeur défensive et de croissance) ; - Possible remise en cause du statut de valeur de rendement ; - Recentrage en cours sur 3 métiers (eau, propreté et services à l'énergie). 1ers effets significatifs attendus au mieux en 2014/2015 ; - Activités fortement consommatrices de capitaux : secteur présentant traditionnellement un niveau d'endettement élevé et donc une sensibilité aux taux d'intérêt ; - A suivre le projet de cession de l'activité Transport ; - Groupe " opéable ".

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Certains analystes ne sont pas confiants pour le secteur européen des "Utilities", en particulier pour les groupes exposés aux prix de l'énergie, comme GDF Suez. De même, l'agence d'évaluation financière Fitch Ratings a indiqué que, si les entreprises de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) bénéficiaient d'une perspective globalement stable en matière de notation pour 2013, la perspective est toutefois négative pour le secteur des services aux collectivités. Ce secteur devrait demeurer sous pression en 2013 car, au sein de l'Union européenne, les contraintes réglementaires seront renforcées. La directive sur l'efficacité énergétique va contraindre les intervenants à contribuer à la baisse de la consommation à hauteur de 1,5 % par an à compter de 2014. FTB/ACT/