PPR change de nom : KERING

22/03/2013 - 10:24 - Option Finance

(AOF) - PPR a annoncé vendredi son changement de nom, qui est désormais Kering. Après s'être concentré ces dernières années sur un métier unique : l'habillement et les accessoires, à travers des marques de Luxe et de Sport & Lifestyle, le groupe a adopté un nouveau nom reflétant mieux sa nouvelle identité. Le changement de nom sera soumis à l'approbation de l'Assemblée générale des actionnaires du groupe, qui se tiendra le 18 juin 2013. " Kering s'entend avant tout comme caring en anglais. C'est en effet cette manière unique de prendre soin de ses marques, de ses collaborateurs, de ses partenaires et de l'environnement, qui caractérise le Groupe. La terminaison en -ing exprime le dynamisme et la dimension internationale du Groupe. Ker, qui signifie foyer et lieu de vie en breton, est un clin d'oeil à ses origines bretonnes ", a expliqué l'ex-PPR.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- L'un des portefeuilles de marques de luxe (Gucci, Bottega Veneta, YSL, Boucheron...) les plus attractifs au sein du secteur ; - Bonne implantation de Gucci (67% du CA du pôle luxe) dans les pays émergents et taux de notoriété spontanée très élevé ; - Forte croissance des marques YSL et Bottega Veneta ; - Gestion rigoureuse de l'image des marques ; - Forte capacité à générer de la trésorerie.

Les points faibles de la valeur

- Projet de cotation en Bourse de La Fnac (courant 2013) jugé audacieux par les analystes (CA et marges de la Fnac au plus bas) ; - Pas encore considéré comme un " pure player " du luxe : décote de conglomérat appliquée.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité à la consommation, elle-même liée au moral des ménages ; - Activité Luxe sensible à l'évolution du dollar et du yen ; - Catalyseur boursier : finalisation du recentrage, acquisition structurante et/ou un rachat des minoritaires de Puma à terme ; - Le pôle Luxe devrait représenter à terme près de 90% de l'actif net du " nouveau PPR " (83% actuellement).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon les données de la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), l'activité du commerce spécialisé s'est fortement repliée au mois d'octobre 2012, avec une baisse mensuelle de 4,4% (par rapport à 2011), à périmètre comparable. La consommation des ménages a été pénalisée par les annonces gouvernementales de hausses d'impôts et les destructions d'emplois. Aucun secteur d'activité n'a été épargné. Ce sont les moyennes surfaces des parcs d'activités commerciales qui ont le plus souffert avec une baisse d'activité de 6,4%, suivis des centres commerciaux de périphérie (-4,7%). En centre-ville, les boutiques ont mieux résisté, avec un recul de 2,1% en galerie marchande et de 2,4% en rez-de-chaussée d'immeuble. Au final, alors que le troisième trimestre 2012 marquait une stagnation du commerce spécialisé, le quatrième trimestre a débuté par une rechute du marché. Sur dix mois l'activité a diminué de 0,8%. Le contraste est saisissant avec le commerce en ligne qui a continué de bien se porter au troisième trimestre. Les ventes ont bondi de 21 % à 11 milliards d'euros, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD). Dans un contexte difficile, la Fevad maintient ses prévisions de croissance de 45 milliards d'euros pour 2012 et de 72 milliards d'ici à 2015. FTB/ACT/