AXA IM (AXA) vend sa participation dans Axa Private Equity pour 488 millions d'euros

22/03/2013 - 18:34 - Option Finance

(AOF) - Axa a annoncé que sa filiale de gestion d'actifs, Axa Investment Managers a reçu une offre irrévocable portant sur l'intégralité de sa participation dans Axa Private Equity de la part d'un groupe d'investisseurs. Cette transaction valoriserait Axa Private Equity à 510 millions d'euros. Ainsi, la vente de l'intégralité de la participation d'Axa IM lui permettrait de recevoir jusqu'à 488 millions d'euros dont 348 millions en paiement comptant. Après la finalisation de la transaction proposée, le capital d'Axa Private Equity portant droit de vote serait détenu à 40% par son équipe de direction et ses employés ; à 33,14% par les investisseurs externes et à 26,86% par le groupe Axa. La transaction proposée serait structurée de manière à préserver l'expertise d'investissement et la culture de réussite d'Axa Private Equity, afin de maintenir l'excellent niveau de service et de performance dont ses clients bénéficient depuis de nombreuses années. Cette opération permettrait à Axa de monétiser sa participation dans Axa Private Equity, une activité développée avec succès par le groupe depuis 1996, et établirait une base solide pour la prochaine phase de croissance d'un des leaders du private equity en Europe. Les investisseurs prenant part à l'acquisition seraient l'équipe de direction de Axa Private Equity, dirigée par Dominique Senequier, un groupe d'institutions et de family offices français et le groupe Axa. Les 298 employés d'Axa Private Equity auraient la possibilité de participer à la transaction au travers d'un véhicule d'investissement dédié. A la suite de cette transaction, Axa continuerait d'investir dans des fonds de private equity gérés par Axa Private Equity.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial de l'assurance-vie ; - Diversification du portefeuille, géographiquement (moins d'un quart des profits en France, 15 % en Asie, 10 % aux Etats-Unis et croissance dans la zone Asie-Pacifique), et par métiers (25 % dans l'épargne et la gestion d'actifs, 31 % dans la santé et la protection, 44 % dans l'immobilier et les dommages) ; - Situation financière très solide grâce à une gestion centralisée du cash management, qui donne le capital nécessaire au respect des règles de Solvency II, avec un ratio de 183 % ; - Contrôle des marges sur les contrats " variable annuities " dits VA aux Etats-Unis ; - Remontée des marges dans l'assurance-dommages grâce à la hausse des prix des contrats particuliers et commercial ; - Actionnariat stable, composé en grande majorité d'investisseurs institutionnels.

Les points faibles de la valeur

- Forte sensibilité de la structure du capital aux aléas des marchés financiers ; - Défiance persistante des marchés financiers vis-à-vis de l'assurance-vie ; - Révision à la baisse des objectifs financiers 2015 ; - Persistance du marasme dans la gestion d'actifs.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité, partagée avec les autres assureurs, aux catastrophes naturelles (ouragans, inondations, séismes), incendies ou actes de terrorisme ; - Volatilité du cours, également partagée dans le secteur de l'assurance, liée au marché obligataire européen et aux taux d'intérêt à long terme ; - Ajustements de périmètre avec les cessions d'activités non stratégiques (rumeurs de cessions du portefeuille VA aux Etats-Unis) ; - Valeur peu chère par rapport à ses concurrents, notamment Allianz et Aegon.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Standard and Poor's a menacé d'abaissement les notes des assureurs français sur 2012/2013 du fait d'un environnement économique incertain. Selon l'agence de notation, les assureurs français sont non seulement significativement exposés aux marchés actions mais aussi à des risques de crédit croissants. S&P prévoit un recul de 11% de la collecte nette en assurance-vie en 2012 par rapport à l'an passé, après un précédent recul de 14% enregistré en 2011. Concernant l'assurance-dommage, l'agence de notation s'attend à ce que le marché progresse de la même façon que la croissance de la France, soit +0,5% en 2012 et +1% en 2013. FTB/ACT/