TOTAL GABON : bénéfice net en recul de 6% en 2012, dividende stable à 34 dollars par titre

25/03/2013 - 08:47 - Option Finance

(AOF) - Total Gabon a publié un résultat net en 2012 de 330 millions de dollars, soit une baisse de 6% résultant principalement de la hausse des dotations aux amortissements et aux provisions liée aux importants investissements réalisés au cours des dernières années. Le chiffre d'affaires du groupe s'est élevé à 1,708 milliard de dollars, en croissance de 9% par rapport à 2011, en raison de l'augmentation des volumes vendus liée au planning des enlèvements de brut au terminal d'exportation. La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon s'est élevée en 2012 à 45,4 kb/j (kilos barils par jour) contre 46,7 kb/j en 2011, soit une baisse de 3%. Cette évolution est liée au déclin naturel des champs et à des arrêts de production liés aux grands travaux d'intégrité sur les champs de Grondin et de Torpille, et aux incidents survenus sur des pipelines des champs d'Anguille et de Baliste (-1%). En 2012, le prix moyen du Brent a atteint 111,7 dollars le baril, en très légère hausse par rapport à 2011 (111,3 dollars le baril). Le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par Total Gabon (Mandji et Rabi Light) s'est élevé à 107,4 dollars le baril en 2012, stable par rapport à 2011 (107,3 dollars le baril). Fort de ces résultats, le Conseil d'administration a décidé de proposer à l'Assemblée générale ordinaire des actionnaires la distribution d'un dividende de 34 dollars par action, stable, soit 153 millions de dollars pour l'ensemble des actionnaires. Ce dividende est payable en euros (ou sa contre valeur en francs CFA) sur la base du cours du dollar au jour de l'Assemblée générale.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions de consommation mondiale de pétrole pour 2012 et 2013. Elle table désormais sur une demande de 89,6 millions de barils par jour pour 2012, et à peine supérieure à 90,4 millions de barils quotidien l'année prochaine. Selon l'AIE les Etats-Unis deviendront le premier pays producteur de pétrole mondial dès 2017, devant l'Arabie saoudite et la Russie, grâce à la forte augmentation de sa production de pétrole et de gaz de schiste. En 2025, les importations pétrolières des États-Unis devraient être limitées à 4 millions de barils par jour (Mbj) contre 10 Mbj actuellement. Cette forte baisse devrait non seulement provenir de la production nationale de pétrole non conventionnel mais aussi des économies de consommation initiées par l'Administration Obama. FTB/ACT/