LANSON-BCC : le résultat net recule de 15,3% en 2012

26/03/2013 - 18:06 - Option Finance

(AOF) - Lanson-BCC a enregistré un chiffre d'affaires consolidé 2012 de 274,68 millions d'euros, en repli de 11,4%. En faisant abstraction de la filiale de courtage CGV, dont l'activité est traditionnellement fluctuante, le chiffre d'affaires consolidé du groupe a atteint 269,33 millions d'euros, en baisse de 6,3%. Le groupe qui détient entre autres les champagnes Chanoine Frères, Boizel et Alexandre Bonnet, a réalisé un résultat opérationnel de 41,13 millions d'euros contre 46,41 millions en 2011, soit une baisse de 11,4%, en ligne avec l'évolution du chiffre d'affaires. Le taux de marge opérationnelle (MOP) reste stable à 15%. La maitrise des charges et le taux de change euro/livre sterling expliquent ce résultat. Le résultat net, part du groupe s'élève à 17,6 millions d'euros, en baisse de 15,3%, soit une marge nette du groupe de 6,4% contre 6,7% en 2011. Le conseil d'administration soumettra au vote de l'assemblée générale mixte du 24 mai 2013 le versement d'un dividende inchangé de 0,35 euro par action, soit un taux de distribution de 11,1% du résultat net consolidé. Concernant ses perspectives, Lanson-BCC réaffirme sa stratégie à long terme de développement de valeur. Les maisons du groupe Lanson-BCC ont débuté l'exercice 2013 sur des bases un peu meilleures qu'en 2012, mais, à ce stade de l'exercice, il y a peu de visibilité. Devant tant d'incertitudes, le groupe fidèle à sa politique de prudence, ne publie donc pas d'objectif chiffré pour 2013.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Changement majeur parmi les acteurs du secteur agroalimentaire. La scission de Kraft Foods a en effet donné naissance à un nouvel acteur majeur du secteur, qui cherche à renforcer ses positions en Europe dans le domaine du snacking. Le groupe a été rebaptisé Mondelez International depuis la scission des activités américaines d'épicerie début octobre. Le numéro deux mondial de l'agroalimentaire est prêt à réaliser des acquisitions, en particulier dans les pays émergents, qui génèrent une grande partie de son activité (44%). Il multiplie également les innovations pour consolider ses positions sur le marché du " snacking ", qui représente une valeur de 335 milliards de dollars en Europe. Le groupe, qui détient une part de marché de 3,5%, souhaite accroître cette dernière à 4,5%. FTB/ACT/