VETOQUINOL : résultat net en baisse de 0,6% en 2012

26/03/2013 - 18:33 - Option Finance

(AOF) - Vétoquinol a réalisé en 2012 un résultat net en baisse de 0,6% à 22,6 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant a progressé de 11% à 31,4 millions. La rentabilité opérationnelle ressort à 10,5% et "reflète la bonne maîtrise des dépenses et des charges de personnel qui prennent en compte l'intégration du Brésil sur une année pleine et les 3 mois de l'acquisition du laboratoire Orsco", a commenté le laboratoire vétérinaire. Le chiffre d'affaires s'établit à 298,3 millions, en croissance de 5%. Retraitée des effets de l'impact des génériques sur la gamme Marbocyl, elle s'élèverait à 7,5%. En Europe, l'activité a été contrastée dans un marché globalement en stagnation. Au niveau du groupe, l'activité des animaux de rente est en progression de 2,1% ; les ventes en animaux de compagnie affichent une croissance de 8,1%. Le groupe enregistre une position globale de trésorerie positive de 30,1 millions à fin décembre 2012, après la prise en compte de l'acquisition du laboratoire Orsco. Vétoquinol souligne disposer ainsi d'une solide structure financière pour poursuivre sa stratégie de développement. "Cet exercice nous engage à poursuivre et intensifier la montée en puissance des nouveaux produits, la concentration de notre gamme vers des produits plus internationaux et la dynamique de nos implantations dans les territoires à fort potentiel", a commenté Matthieu Frechin, directeur général du groupe. "Disposant d'une solide structure financière et d'une forte génération de cash, nous allons poursuivre notre programme d'investissement tant dans les domaines de la R&D, du marketing que de l'industriel, moteurs de notre croissance hybride ".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/