TOTAL : accord définitif avec le consortium Snam-GIC-EDF sur la cession de TIGF

05/04/2013 - 09:42 - Option Finance

(AOF) - Le consortium constitué par Snam, l'opérateur de transport et de stockage de gaz italien (45%), GIC, le fonds souverain de Singapour (35%), et EDF (20% via son fonds d'actifs dédiés), a conclu un accord définitif avec Total pour l'acquisition de sa filiale de transport et de stockage de gaz dans le Sud-Ouest de la France - TIGF (Transport et Infrastructures Gaz France). Le 5 février 2013, Le consortium et Total étaient entrés en négociations exclusives pour l'acquisition de TIGF, valorisé à 2,4 milliards d'euros. Les modalités financières n'ont pas été communiquées. En février, le consortium avait indiqué que son offre se fondait sur une valeur d'entreprise de 2,4 milliards d'euros. TIGF a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 350 millions d'euros en 2011.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Réallocation des ressources vers des projets à plus haut potentiel et gestion active ; - Mise en place de relais de croissance (GNL et sables bitumineux) ; - Qualité de la génération des flux de trésorerie et rendement généreux.

Les points faibles de la valeur

- Bonne marche de l'activité perturbée par (i) des champs matures déclinant plus rapidement qu'anticipé, (ii) des nouveaux gisements toujours plus difficiles à mettre en service, (iii) les baisses de quotas des pays de l'Opep ; - Exposition aux risques géopolitiques en Afrique ; - Crise structurelle du raffinage amplifiée par la crise économique ; - Image ternie auprès du grand public par une série de catastrophes (Erika, usine AZF) et la fermeture très médiatisée de la raffinerie de Dunkerque.

Comment suivre la valeur

- 1ère capitalisation boursière de la place parisienne avec Sanofi ; - Forte sensibilité aux cours du baril de pétrole et au dollar - Flux de trésorerie corrélés à la hausse des cours du pétrole ; - Réductions de capacité dans le raffinage en Europe pour des raisons structurelles (baisse de la demande de produits pétroliers et prédominance du diesel dans le parc automobile français).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions de consommation mondiale de pétrole pour 2012 et 2013. Elle table désormais sur une demande de 89,6 millions de barils par jour pour 2012, et à peine supérieure à 90,4 millions de barils quotidien l'année prochaine. Selon l'AIE les Etats-Unis deviendront le premier pays producteur de pétrole mondial dès 2017, devant l'Arabie saoudite et la Russie, grâce à la forte augmentation de sa production de pétrole et de gaz de schiste. En 2025, les importations pétrolières des États-Unis devraient être limitées à 4 millions de barils par jour (Mbj) contre 10 Mbj actuellement. Cette forte baisse devrait non seulement provenir de la production nationale de pétrole non conventionnel mais aussi des économies de consommation initiées par l'Administration Obama. FTB/ACT/