NATIXIS devrait en avoir terminé avec sa "bad bank" d'ici 2014 (presse)

09/04/2013 - 08:35 - Option Finance

(AOF) - Natixis devrait en avoir fini d'ici à la mi-2014 avec sa structure de cantonnement créée en 2009 pour regrouper des actifs toxiques ou illiquides hérités de la crise de " subprimes ", a déclaré le directeur général de la banque au journal " Les Echos ". " Il nous reste à gérer environ 14 milliards d'euros de montant d'actifs, mais, au dernier trimestre de 2012, nous avons encore beaucoup réduit nos positions avec une politique très active de sortie sur les marchés américains qui ont retrouvé de la liquidité ", a précisé Laurent Mignon lors d'une interview publiée mardi par le quotidien. La " bad bank ", nommée GAPC (gestion active des portefeuilles cantonnés), a dû gérer à sa création 35 milliards d'euros d'actifs, selon le quotidien économique, qui cite la direction de Natixis.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Un des profils de risque les plus faibles avec une exposition particulièrement limitée aux risques souverains et la quasi-absence d'implantation dans les pays de la périphérie de la zone Euro; - Un des potentiels de revalorisation fondamental les plus élevés du secteur ; - Refinancement assuré essentiellement par sa maison-mère BPCE (l'une des rares banques à avoir décliné la seconde tranche du LTRO et la première en France à être revenue sur le marché des financements non sécurisés).

Les points faibles de la valeur

- Défiance persistante des investisseurs particuliers suite à la débâcle boursière depuis l'introduction en 2007 ; - Décote sensible par rapport aux autres valeurs du secteur et très loin de son cours d'introduction ; - Valeur très volatile en Bourse à l'image de l'ensemble du secteur financier en raison de la crise de la dette souveraine et des craintes sur le secteur bancaire en général.

Comment suivre la valeur

- Titre " value " comme les autres valeurs bancaires ; - Valeur défensive au sein du secteur en raison de son exposition très limitée aux pays périphériques de la zone euro ; - A suivre le retour aux dividendes : potentiel d'une valeur de rendement au vu de la faiblesse du nominal ; - Continuer à suivre la politique désormais très volontariste de la BCE, sous la présidence de Mario Draghi, avec ses effets positifs sur le secteur bancaire en Bourse ; - Titre influencé, dans un contexte économique et financier " normal ", par : (i) les taux d'intérêt dont l'évolution dépend des politiques monétaires (notamment des banques centrales européenne et américaine), (ii) l'état des Bourses mondiales qui influencera ses activités de banque de financement et d'investissement et de gestion d'actifs, (iii) les niveaux de consommation et d'épargne des ménages qui auront un impact sur les performances de la banque de détail ; - Ratio clé à suivre : le retour sur fonds propres (ROE), mesure de la rentabilité des banques.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

A l'issue du sommet européen fin juin, les dirigeants se sont entendus sur la mise en place dans la zone euro d'une Union bancaire qui puisse prévenir efficacement les dérives et les crises. Ce superviseur européen des banques sera placé sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière pourra intervenir lorsqu'un problème surviendra au sein d'une banque. Le nouvel organe de régulation pourrait sauver les banques en difficulté et même en éliminer certaines. Il pourrait avoir à contrôler bien plus que les vingt-cinq plus grandes banques de la zone euro. En Allemagne des réseaux de taille intermédiaire comme les caisses d'épargne et les établissements coopératifs pourraient être également concernés. Néanmoins ceci fait débat car les dirigeants allemands souhaitent maintenir ces établissements sous l'autorité des instances nationales. FTB/ACT/