(AOF / Funds) - La lettre mensuelle de Métropole Gestion souligne le paradoxe entre les difficultés économiques et politiques de la zone euro et la progression des marchés actions. Selon la société de gestion, si les actions de la zone euro ont aujourd'hui dépassé le dernier pic de 2012, c'est qu'elles sont en phase avec le discours des chefs d'entreprises. Après les crises politiques des étés 2011 et 2012, ceux-ci sont beaucoup plus stoïques. Tout ce qu'ils ont mis en place ces dernières années pour chercher de nouveaux marchés, baisser leurs coûts et affuter leurs entreprises dans un climat d'incertitude majeure, commence à porter pleinement ses fruits. Ces catalyseurs internes ont permis à certains groupes de surperformer largement le marché et de le tirer vers le haut, comme Ericsson, Heidelbergcement, Roche, Reed Elsevier et d'autres. Métropole Gestion juge toujours les valorisations des entreprises européennes basses dans l'ensemble. "Un tel marché, toujours sous-évalué parce qu'a priori risqué, est une manne pour les investisseurs Value", rappelle la société de gestion. Dans ce cadre poursuit-elle, chaque mouvement est un arbitrage entre potentiel de revalorisation et catalyseur. Ainsi, BT Group, TNT Express, Repsol, Buzzi Unicem, Mapfre, GKN ont récemment remplacé dans ses portefeuilles des titres comme Telecom Italia, Norma Group, De Longhi, Talk Talk, etc. "La hausse des marchés n'apporte pas un risque supplémentaire, elle est simplement le signe que l'environnement s'apaise. Tout porte à croire que les investisseurs vont à nouveau se focaliser sur la valorisation des entreprises, ce qui est un signal positif", estime Métropole Gestion. AUT/ALO