CAPGEMINI : Pierre-Yves Cros prend la tête du développement

11/04/2013 - 18:13 - Option Finance

(AOF) - Pierre-Yves Cros, jusqu'à présent directeur général de Capgemini Consulting (CC) et membre du comité exécutif de Capgemini depuis 2003, est nommé directeur du développement du groupe, fonction qui recouvre notamment la stratégie et le M&A. Xavier Hochet, actuel directeur général de l'entité française de Capgemini Consulting, lui succède à la tête de la marque de conseil en stratégie et transformation et rejoint le comité exécutif du groupe. Xavier Hochet sera secondé par Ken Toombs, directeur de Capgemini Consulting en Amérique du Nord, qui devient directeur général adjoint de l'entité mondiale. En outre, Cyril Garcia prend la tête de CC France. Jusqu'à présent directeur de la stratégie et de la transformation du groupe, ce dernier a initié le développement de nouveaux modèles économiques au sein de Capgemini, comme la facturation à l'usage, et contribué à son expansion dans les pays émergents. Pour Paul Hermelin,PDG de Capgemini : "Je compte sur les talents de manager et l'expérience de Xavier Hochet pour renforcer encore le rôle du conseil au sein du groupe et les synergies avec les autres métiers. Quant à Pierre-Yves Cros, inspirateur de la "transformation digitale" - qui est devenue le fer de lance de Capgemini Consulting -, sa solide connaissance de Capgemini et le rôle qu'il a joué dans l'accompagnement de ses évolutions stratégiques constituent de précieux atouts".

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un européen des services informatiques ; - Belle position aux Etats-Unis (moins de 20 % des ventes, soit autant que la France ou le bloc Royaume-Uni-Irlande), désormais premier contributeur aux résultats du groupe ; - Recentrage sur des activités à forte marge et à forte croissance (compteurs communicants, pay per click, test logiciel) ; - Croissance continue dans l'offshore (offre de prestations à moindre coût) ; - Restructuration des activités dans le Benelux (10 % du chiffre d'affaires) ; - Gestion historiquement prudente du bilan et situation financière solide permettant des acquisitions.

Les points faibles de la valeur

- Environnement sectoriel déflationniste et fortement concurrentiel ; - Présence dans les pays émergents encore inférieure à celle de ses concurrents et insuffisante en Asie-Pacifique (moins de 5 % des ventes) ; - Contraction des revenus en Europe du sud ; - Forte exposition aux services financiers et télécoms, actuellement en difficulté ; - Risque de ralentissement de l'activité en Amérique.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité du chiffre d'affaires aux investissements informatiques des entreprises d'une part, aux effectifs et au niveau d'intercontrats d'autre part ; - Exposition au risque des monnaies dollar et livre sterling ; - Evolution du plan d'actions PPI visant une croissance à deux chiffres des marges en 2015 ; - Acquisitions attendues, en Asie ou aux Etats-Unis ; - Volatilité boursière en liaison avec les annonces de ses concurrents, notamment l'américain Accenture ; - Attentes de la communauté financière à l'égard du nouveau directeur financier, Aiman Ezzat, nommé en décembre 2012 en remplacement de Nicolas Dufourq, parti à la Banque publique d'investissement et très apprécié jusqu'alors ; - Rumeurs récurrentes d'intérêt d'un acteur étranger (indien ou américain notamment) souhaitant s'implanter en Europe.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

D'après les projections établies par le Syntec Informatique, le syndicat professionnel du secteur, la croissance du marché des logiciels et des services sera limitée à 0,7% cette année. L'année prochaine le secteur du conseil et des services informatiques devrait pâtir d'une baisse d'activité de 0,9%. Compte tenu d'une dégradation générale du marché, le recul de l'activité pourrait même être plus marqué en 2013. Cette évolution s'accompagne d'une pression croissante sur les prix et d'un allongement des prises de décision d'investissement des clients. Certains projets sont reportés, alors même que les professionnels assistent à une réduction du nombre de projets en vue. Les difficultés du marché français soulignent la pertinence des stratégies de diversification géographique adoptées par les grandes SSII françaises. FTB/ACT/