EGIDE : légère perte nette en 2012

15/04/2013 - 11:05 - Option Finance

(AOF) - Egide a publié une perte nette de 0,2 million d'euros, à comparer avec un bénéfice net de 0,6 million d'euros. Le spécialiste des boîtiers de protection pour électronique sensible a dégagé un résultat opérationnel proche de l'équilibre, à comparer avec un bénéfice de 0,8 million d'euros en 2011. L'unité française (Egide SA) est en deçà de son point d'équilibre alors que les filiales américaine et anglaise demeurent positives. Le chiffre d'affaires du groupe est ressorti à 25,6 millions d'euros, en baisse de 4,8%. Au premier trimestre 2013, son chiffre d'affaires a reculé de 4,4% à 6,25 millions d'euros. Commentant ces éléments financiers pour l'année 2012, Philippe Brégi déclare : "Egide a su prendre les mesures nécessaires pour limiter l'impact de la crise sur ses performances 2012, sans entamer son potentiel industriel. La forte croissance du chiffre d'affaires de nos filiales anglo-saxonnes a partiellement compensé le ralentissement de l'activité d'Egide SA, toujours pénalisée par la faible demande en télécoms optiques et par la baisse d'un important client infrarouge export." A propos des perspectives, Philippe Brégi a annoncé : "Les perspectives de ventes pour 2013 n'indiquent aucune reprise ni dégradation, ce qui conduira donc à une stabilité des ventes du groupe ". " Egide a fait la démonstration sur l'année 2011 de son retour à la profitabilité dès que l'activité est suffisante pour absorber ses frais fixes. Cela s'est encore vérifié en 2012 pour les filiales étrangères du groupe, mais cela n'a pas été le cas pour Egide SA. Toutes les mesures qui ont été engagées en fin d'année dernière afin d'adapter les coûts d'Egide SA à son niveau d'activité seront poursuivies en 2013 afin de limiter l'impact des frais fixes sur les résultats du groupe. (...) A moyen terme, les marchés porteurs du groupe permettront le retour à la rentabilité ", a-t-il ajouté. La société renforcera sa trésorerie par placement privé dans les semaines qui viennent, ce qui permettra de poursuivre ses développements dans des domaines clés pour les grands donneurs d'ordre et de trouver de nouvelles opportunités commerciales par le renforcement de notre présence sur la côte Ouest des Etats-Unis et en Chine, et par l'accroissement de ses contacts avec les bureaux d'études et les donneurs d'ordre finaux. Le renforcement de sa trésorerie lui permettra également de saisir toute opportunité de croissance externe afin d'élargir ses domaines d'activités, tout en restant centrés sur les boîtiers de protection pour électronique sensible.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Semi-conducteurs

Selon les données du cabinet IHS iSuppli, le marché des PC constitue désormais à peine 49% du marché des mémoires DRAM (" dynamic random access memory "). C'est une première dans l'histoire de cette industrie et cette tendance devrait même s'accélérer. Cela s'explique par deux facteurs : le repli du marché des PC, et la forte croissance des ventes de smartphones et tablettes. D'après IHS iSuppli, les ventes de mémoires DRAM à destination des tablettes et téléphones devraient bénéficier d'une croissance à deux chiffres, pour représenter 26,7% des débouchés dès 2013, contre 14,1% aujourd'hui. Cela représente une formidable opportunité pour certains acteurs. Le cabinet Decision prévoit que cette année le marché des puces pour appareils mobiles devrait croître de 10,4%, à 72,4 milliards de dollars, alors que le marché mondial des semi-conducteurs, devrait reculer de 0,1%, à 320 milliards de dollars.

Electronique

Les difficultés du marché français de l'électronique grand public ont persisté au premier trimestre avec une chute des ventes de 17%, du fait des mauvaises performances des téléviseurs. Ce segment pâtit du même genre de difficulté sur le plan mondial : selon la société d'études NPD DisplaySearch, pour la première fois depuis l'introduction des téléviseurs LCD, les ventes mondiales ont reculé au premier trimestre, avec une baisse de 3% par rapport au premier trimestre de 2011, à 43 millions d'unités. Auparavant la demande des téléviseurs LCD a été portée par une baisse régulière des prix et une amélioration de la qualité par rapport aux technologies concurrentes. Même la Chine, qui représente le premier marché en captant 20% de la demande mondiale, a accusé un léger retrait au premier trimestre. La plupart des fabricants sont touchés par le ralentissement de la demande, à l'exception de Samsung, le premier producteur mondial, qui a enregistré une croissance de 9% au premier trimestre. FTB/ACT/