UMANIS : baisse du résultat de plus de 20%

17/04/2013 - 18:03 - Option Finance

(AOF) - La société de conseil et d'ingénierie Umanis a publié une baisse du résultat net part du groupe de 21,96% à 2,886 millions d'euros au titre de l'exercice 2012. Le résultat opérationnel courant a baissé de 10,9% à 5,917 millions. Il représentait 8,18% du chiffre d'affaires en 2011 contre 6,72% en 2012. Le chiffre d'affaires a en revanche grimpé de 8,44% à 88,004 millions. Le groupe a mis en place une stratégie qui consiste à industrialiser son offre de services pour offrir des prestations mutualisées, avec un engagement renforcé sur la qualité délivrée à un coût particulièrement compétitif et ce, sur tous les domaines d'expertises spécialisés du groupe. De plus, le groupe entend développer ses prestations au forfait via des offres spécialisées métiers à forte valeur ajoutée telles que le risk management dans la bancassurance, le reporting réglementaire, le CRM, le Big Data, la Rapid Bi, le master data management, la gestion des campagnes multicanale, le pilotage des rémunérations variables, la planification et l'élaboration budgétaire, etc. Par ailleurs Umanis compte renforcer sa pression commerciale sur les domaines les plus porteurs tels que la Business Intelligence qui représente plus de 60% de l'activité du groupe et qui devrait progresser de plus de 5% par an jusqu'en 2014. Enfin, le groupe compte se positionner fortement dès à présent sur des domaines d'expertises et de compétences qui seront porteurs demain tels que les applications mobiles, le data mining, les plateformes analytiques in-memory, les appliances ou encore le cloud computing.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

D'après les projections établies par le Syntec Informatique, le syndicat professionnel du secteur, la croissance du marché des logiciels et des services sera limitée à 0,7% cette année. L'année prochaine le secteur du conseil et des services informatiques devrait pâtir d'une baisse d'activité de 0,9%. Compte tenu d'une dégradation générale du marché, le recul de l'activité pourrait même être plus marqué en 2013. Cette évolution s'accompagne d'une pression croissante sur les prix et d'un allongement des prises de décision d'investissement des clients. Certains projets sont reportés, alors même que les professionnels assistent à une réduction du nombre de projets en vue. Les difficultés du marché français soulignent la pertinence des stratégies de diversification géographique adoptées par les grandes SSII françaises. FTB/ACT/