UNITEDHEALTH baisse du résultat net de 11%

18/04/2013 - 14:34 - Option Finance

(AOF) - L'assureur américain UnitedHealth a publié une baisse du résultat net de 11% à 1,24 milliard de dollars au titre du premier trimestre. Rapporté au nombre d'actions, celui-ci ressort à 1,16 dollar, supérieur au consensus logé à 1,14 dollar mais en deçà du BPA de l'année dernière à 1,31 dollar. Les ventes de l'assureur ont crû de 11% à 30,3 milliards de dollars. Pour ses objectifs, UnitedHealth prévoit un BPA 2013 compris dans la fourchette de 5,25 et 5,50 dollars. Mais le haut de la fourchette est fragilisé par l'entrée en vigueur du "sequestre" américain, a prévenu le groupe. Par ailleurs, l'assureur a révisé à la baisse son objectif de chiffre d'affaires à 122 milliards de dollars, en deçà de la fourchette de 123 à 124 milliards de dollars annoncée auparavant.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Standard and Poor's a menacé d'abaissement les notes des assureurs français sur 2012/2013 du fait d'un environnement économique incertain. Selon l'agence de notation, les assureurs français sont non seulement significativement exposés aux marchés actions mais aussi à des risques de crédit croissants. S&P prévoit un recul de 11% de la collecte nette en assurance-vie en 2012 par rapport à l'an passé, après un précédent recul de 14% enregistré en 2011. Concernant l'assurance-dommage, l'agence de notation s'attend à ce que le marché progresse de la même façon que la croissance de la France, soit +0,5% en 2012 et +1% en 2013.

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/