NEOVACS distingué par la revue Science

22/04/2013 - 12:45 - Option Finance

(AOF) - La revue scientifique généraliste américaine Science a publié deux articles consacrés au vaccin thérapeutique IFN alpha-Kinoïde développé par Neovacs. Selon le docteur Pierre Vandepapelière, directeur médical de la société de biotechnologie française, ces articles "sont extrêmement intéressants car ils mettent en exergue le rôle bénéfique sur le système immunitaire des traitements anti-interféron dans le cadre de maladies virales chroniques, ainsi que l'impact de la signature interféron comme facteur de différenciation dans l'efficacité des traitements proposés". Neovacs développe un vaccin thérapeutique anti-interféron alpha (l'IFN alpha-Kinoïde) dans le traitement du lupus. Un essai de Phase I/II récemment publié dans Arthritis and Rheumatism a démontré un effet significatif de ce vaccin sur certains biomarqueurs de la maladie ainsi que sur la surexpression des gènes liés à l'interféron alpha et ceux impliqués dans la maladie du lupus. Guy-Charles Fanneau de la Horie, directeur général de Neovacs conclut : "L'enseignement apporté par Wilson et Teijaro dans une revue de la réputation de Science apportent une nouvelle validation de notre approche thérapeutique dans le traitement lupus. Rappelons que le vaccin thérapeutique de Neovacs est le seul à permettre la production d'anticorps polyclonaux qui neutralisent tous les sous-types de l'interféron alpha. L'approche vaccinale offre par ailleurs de nombreux avantages par rapport aux anticorps monoclonaux, en particulier dans le cas de cibles complexes comme l'interféron alpha et lors de traitements chroniques (absence de résistances, traitements simplifiés, coûts de revient très faibles)".

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Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/