AUDIKA : le chiffre d'affaires recule de 8,8% au premier trimestre

22/04/2013 - 18:10 - Option Finance

(AOF) - Audika a enregistré un chiffre d'affaires global de 23,1 millions d'euros au premier trimestre, en recul de 8,8% (-9,6 % à périmètre comparable). Cette baisse est uniquement due à la France, qui réalise un chiffre d'affaires de 21,2 millions d'euros, en recul de 9,5%, dont environ 3 points sont imputables à l'effet calendaire (2 jours ouvrés de moins sur ce trimestre qu'en 2012). Après un début de trimestre dans la lignée de l'exercice précédent, le groupe a subi un net ralentissement au mois de mars. Ce phénomène s'explique par des conditions climatiques très mauvaises durant la première quinzaine (neige) et par le décalage de la nouvelle campagne publicitaire, lancée cette année mi-mars contre début janvier en 2012. Cette dernière n'a donc quasiment pas eu d'impact sur le premier trimestre. En Italie, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires stable, par rapport au premier trimestre 2012, à 1,9 million d'euros, confirmant ainsi l'amélioration de la tendance, malgré un contexte également morose. Pour la suite de l'exercice, Audika reste prudent mais ambitionne de recueillir progressivement les fruits de sa nouvelle campagne marketing en France, dont les premiers résultats sont prometteurs, afin de renouer rapidement avec la croissance. En Italie, l'amélioration progressive de la tendance devrait se poursuivre dans les prochains trimestres. Dans ce contexte, le groupe porte également une attention forte sur l'ensemble de ses coûts.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/