(AOF / Funds) - En dépit de la mauvaise gestion de la crise à Chypre et de l'impasse politique persistante en Italie, les marchés financiers ont fait preuve d'une forte résistance en mars, entame Generali Investments Europe. C'est selon l'analyste la conséquence de l'arsenal de plus en plus large dont dispose la Banque centrale européenne, de l'amélioration des statistiques macroéconomiques à l'échelle mondiale et des nouvelles mesures monétaires de soutien. A l'avenir, Generali s'attend à ce que les effets de ces facteurs se poursuivent, aidant ainsi les marchés à globalement rester stables. Toutefois, la tentative de mise à contribution des déposants non assurés à Chypre a été l'occasion de briser un tabou supplémentaire. Dans ce contexte, les risques de marché sont devenus baissiers. Aux Etats-Unis, malgré la hausse des cotisations de sécurité sociale intervenue au début de l'année, les indicateurs de croissance sont une nouvelle fois ressortis globalement bien orientés outre-Atlantique au cours des dernières semaines. Néanmoins, l'analyste s'attend à un certain ralentissement (temporaire) au deuxième trimestre sous l'effet des coupes budgétaires désormais pleinement entrées en vigueur. En ce qui concerne la politique budgétaire qui fait l'objet d'intenses débats, Generali se rapproche de la période où le plafond de la dette devra à nouveau être relevé. Un compromis devrait être trouvé d'ici là. La Fed va maintenir une politique monétaire accommodante pour le moment, d'où des conditions de financement qui vont demeurer extrêmement favorables. AUT/ALO