SANOFI s'engage contre la polio

24/04/2013 - 09:09 - Option Finance

(AOF) - Sanofi Pasteur, la division vaccins de Sanofi annonce aujourd'hui son engagement à fournir 1,7 milliard de doses de vaccin polio oral (OPV) pour soutenir la stratégie de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la polio (GPEI) afin d'éradiquer la maladie au cours de cette décennie. Les doses d'OPV seront livrées jusqu'en 2017 pour le programme de vaccination contre la polio de la GPEI. En plus des campagnes de vaccination OPV, le groupe d'experts sur l'immunisation (Strategic Advisory Group of Experts, SAGE) de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande l'introduction dans chaque pays d'au moins une dose de vaccin polio inactivé injectable (IPV) dans les programmes d'immunisation de routine contre la poliomyélite. Sanofi Pasteur répond à cette recommandation par l'augmentation de ses capacités de production de vaccin IPV. L'éradication totale de la polio est à portée de main et Sanofi Pasteur entend contribuer sans relâche à l'atteinte de cet objectif "zéro polio" ", a déclaré Olivier Charmeil, Président et Directeur général de Sanofi Pasteur. " Nous sommes convaincus que l'introduction de l'IPV dans l'immunisation de routine contre la polio consolidera les énormes progrès réalisés ces dernières décennies et permettra de vivre à l'avenir dans un monde sans polio. Sanofi Pasteur est l'un des plus importants fournisseurs de vaccins anti-polio et soutient l'Initiative mondiale pour l'éradication de la polio depuis plus de 20 ans. Nous avons l'intention de continuer à soutenir massivement l'OMS et ses partenaires afin de mener à bien cette mission ". Grâce à la vaccination, les cas de poliomyélite ont été réduits de 99 % en 20 ans, sauvant des millions d'enfants de la paralysie. La GPEI s'est fixé comme objectif d'éradiquer complètement la maladie. Aujourd'hui, seuls quelques pays sont encore touchés par la polio.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Quatrième groupe pharmaceutique mondial, numéro un en Europe ; - Bonne diversification entre les marchés du vaccin, du diabète, de la médecine sans prescription, des produits innovants et de la santé animale, et avec un renforcement dans les maladies rares grâce au rachat de Genzyme en 2011 ; - Implantation mondiale équilibrée entre l'Europe et les Etats-Unis (29 % des facturations), les économies émergentes (32 %) et le reste du monde ; - Facteurs de croissance structurelle : vieillissement de la population, accès plus large aux services de santé dans le monde et amélioration de l'assurance-maladie aux Etats-Unis ; - Stratégie axée sur la réduction de la dépendance à quelques molécules phares pour limiter l'exposition aux génériques ; - Développement, par croissance externe ciblée, sur des segments en plus forte croissance et moins risqués : médicaments sans prescription, vaccins, biotechnologie et génériques ; - Valorisation encore inférieure à celle de ses concurrents.

Les points faibles de la valeur

- Forte concurrence des génériques sur certains des produits phares et perte de brevets ; - Environnement réglementaire difficile : pression des autorités de santé pour réduire les coûts et barrières réglementaires plus importantes.

Comment suivre la valeur

- Valeur défensive et de croissance ; - Indicateurs à suivre : chiffre d'affaires généré par chaque médicament, durée de vie des brevets, résultats des études cliniques, évolutions réglementaires, décisions des autorités sanitaires sur un médicament, notamment celle de l'autorité américaine FDA sur l'antidiabétique Lyxumia, attendue pour la mi-2013 ; - Programme de réduction des coûts de production, essentiellement en Europe ; - Capital susceptible d'évoluer avec les retraits de L'Oréal (9 %) et Total (6 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/