CREDIT SUISSE : l'activité de banque d'investissement se distingue au premier trimestre

24/04/2013 - 11:12 - Option Finance

(AOF) - Credit Suisse a annoncé des résultats en hausse et supérieurs aux attentes au premier trimestre grâce à sa banque d'investissement. Le bénéfice net de la banque suisse a atteint 1,303 milliard de francs suisses (1,06 milliard d'euros), contre 44 millions un an plus tôt, dépassant le consensus Reuters qui le donnait à 1,255 milliard. Elle a réalisé des réductions de coûts de 2,5 milliards de francs et est sur la bonne voie pour atteindre son objectif de 4,4 milliards de francs d'économies d'ici à fin 2015. Dans la banque privée, Credit Suisse a enregistré une baisse de 7% de son bénéfice imposable à 881 millions de francs pour des revenus en recul de 5% à 3,303 milliards de francs. Elle a collecté 5,5 milliards de francs grâce en particulier aux marchés émergents et au segment des personnes extrêmement fortunées. En revanche, son activité de banque d'investissement a connu une progression de 43% de son bénéfice imposable à 1,3 milliards de francs pour des revenus stables à 3,945 milliards de francs. A propos de sa solidité financière, Brady W. Dougan, Chief Executive Officer, a déclaré: " Nous avons sensiblement renforcé notre base de capital, avec un ratio des fonds propres de base futur selon les exigences suisses (Look-through Swiss Core Capital Ratio) de 9,8% sur une base pro forma. Nous sommes en bonne voie de dépasser notre objectif de ratio des fonds propres de base futur selon les exigences suisses (Lookthrough Swiss Core Capital Ratio) de 10% en milieu d'année et avons commencé de constituer des charges pour le versement de dividendes en espèces liés à nos gains en 2013. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

A l'issue du sommet européen fin juin, les dirigeants se sont entendus sur la mise en place dans la zone euro d'une Union bancaire qui puisse prévenir efficacement les dérives et les crises. Ce superviseur européen des banques sera placé sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière pourra intervenir lorsqu'un problème surviendra au sein d'une banque. Le nouvel organe de régulation pourrait sauver les banques en difficulté et même en éliminer certaines. Il pourrait avoir à contrôler bien plus que les vingt-cinq plus grandes banques de la zone euro. En Allemagne des réseaux de taille intermédiaire comme les caisses d'épargne et les établissements coopératifs pourraient être également concernés. Néanmoins ceci fait débat car les dirigeants allemands souhaitent maintenir ces établissements sous l'autorité des instances nationales. FTB/ACT/