(AOF) - Norbert Dentressangle a réalisé au premier trimestre 2013 un chiffre d'affaires en baisse d'1% à 949 millions d'euros. L'évolution organique du groupe de Transport ressort à -1,3% dans un contexte de tassement des volumes traités tous secteurs confondus depuis le début de l'année 2013. La part du chiffre d'affaires réalisée hors de France représente 58% de l'activité totale. Avec un chiffre d'affaires de 500 millions, le Transport enregistre un recul des ventes de 4,1% et de 3,7% en organique. Ces chiffres traduisent avant tout un impact calendaire significativement négatif en 2013. Retraité de cet aspect, des impacts répercussion gazole et effet de change, le niveau d'activité journalier se révèle stable par rapport à la même période l'an passé, ce qui marque la forte capacité de résistance de Norbert Dentressangle sur ce marché. La Logistique continue sa progression avec un chiffre d'affaires de 436 millions, en hausse de 3,4% en données publiées et de 2,3% à périmètre et taux de change constants. La dynamique reste particulièrement bien orientée au Royaume-Uni qui représente 43% des ventes totales de la division, mais aussi en Italie et aux Pays-Bas. Sur la période, le Freight forwarding réalise un chiffre d'affaires de 33 millions, soit +1,4% dans un marché baissier sur les taux de fret maritime et aérien. Norbert Dentressangle a assuré que la performance opérationnelle restait sa priorité. Le groupe a d'ailleurs déjà engagé les mesures d'ajustement qui s'imposent sur les périmètres exposés aux baisses de volumes. "La situation financière du groupe reste solide à l'issue du trimestre", a-t-il conclu.
Services aux entreprises
Les restructurations sont à l'ordre du jour parmi les géants de la restauration collective. Sur son exercice 2011/2012, clos le 30 septembre dernier, Compass a annoncé une baisse de 17% de son bénéfice net à 605 millions de livres (près de 750 millions d'euros) sous l'effet de charges exceptionnelles pour restructurer ses activités dans le sud de l'Europe. Le leader mondial de la restauration collective estime que les conditions vont rester difficiles en Europe et prévoit de nouvelles économies sur le long-terme. Son concurrent Sodexo va intensifier ses réductions de coûts et supprimer 700 postes dans le monde. Son plan doit lui permettre d'économiser entre 130 et 150 millions d'euros par an à partir de son exercice 2014-2015 (clos fin août). FTB/ACT/