Placer son argent : deux raisons supplémentaires d'ouvrir un PEA

30/04/2013 - 18:47 - Sicavonline (mis à jour le : 12/07/2013 - 16:22)
Placer son argent : deux raisons supplémentaires d'ouvrir un PEA

Bonne nouvelle pour les épargnants confiants en l'avenir des entreprises et de la bourse. Le gouvernement a pris l'engagement de rehausser le plafond du Plan d'épargne en actions (PEA) de 132.000 € à 150.000 € et d'offrir à ses titulaires la possibilité de réaliser un ou plusieurs versements complémentaires jusqu'à 75.000 euros pour acquérir des actions et parts de PME et d'ETI créant de la sorte un compartiment PEA PME à l'intérieur du PEA.

Après plusieurs mois d'attente et l'organisation des Assises de l'entreprenariat, le gouvernement a pris des engagements auprès des chefs d'entreprise afin de concourir à la mobilisation de l'épargne vers les entreprises en améliorant le Plan d'épargne en actions (PEA). Les épargnants pourront verser jusqu'à 150.000 € sur un PEA contre seulement 132 000 € aujourd'hui.

Le PEA PME sur les rails

Partant du constat que le PEA (118 Mds€) dans sa version actuelle ne profite pas suffisamment aux PME et aux ETI : seulement 3 % des fonds sont investis dans de telles structure, le gouvernement souhaite changer la donne en créant une sorte de compartiment PEA PME à l'intérieur du PEA. Ainsi, des versements complémentaires sur le PEA seront possibles dans la limite de 75 000 €, à condition d'être employés exclusivement à l'acquisition, directement ou indirectement, d'actions et parts sociales de PME et ETI.

PEA : un régime fiscal très avantageux

L'existence de cette zone réservée au PME-ETI au sein du PEA ne devrait pas avoir d'incidence fiscale. Le régime fiscal sera le même que pour le PEA classique : application des prélèvements sociaux et imposition à l'impôt sur le revenu à un taux dégressif avec une exonération après 5 ans. Le retrait avant 5 ans entraîne la clôture du plan. Les dividendes issus des titres de sociétés non cotées placés dans un PEA ne seraient exonérés que dans la limite de 10 % du prix d'acquisition des titres non cotés.

Le gouvernement Ayrault soigne les pigeons

A l'occasion des travaux et débats conduits pendant ces Assises de l'entreprenariat, le gouvernement Ayrault a également promis de réviser le régime d'imposition des plus-values de titres de sociétés. Jugé trop complexe et « ne permettant pas de rémunérer suffisamment le risque associé à l'investissement et à l'emploi. » selon les termes même de l'exécutif, le système ou plutôt les régimes d'imposition des plus-values de titres de sociétés vont être révisés en profondeur.

© Synapse. Les contenus (vidéos, articles) produits par Synapse font appel à des journalistes professionnels. Ils ne constituent pas des conseils en investissement ou des recommandations personnalisées. Le diffuseur n'a participé ni à l'élaboration de ce contenu ni à la sélection des valeurs/fonds mentionnés. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'investissement sur les marchés comporte un risque de perte en capital et aucune garantie de gain ne peut être octroyée.