CGG retourne dans le vert

03/05/2013 - 08:39 - Option Finance

(AOF) - CGG a réalisé au premier trimestre 2013 un résultat net de 79 millions de dollars contre une perte de 3 millions un an plus tôt. Le résultat opérationnel du spécialiste français des services et équipements géophysiques pour l'industrie pétrolière a bondi de 184,2% à 162 millions. Le chiffre d'affaires a augmenté de 11% à 871 millions. Selon le consensus Thomson Reuters, les analystes attendaient en moyenne un résultat net part du groupe de 38 millions de dollars, un résultat opérationnel de 102 millions et un chiffre d'affaires de 941 millions. Le carnet de commandes à fin mars est de 1,4 milliard de dollars, en hausse de 11% par rapport à fin décembre. Il inclut le carnet de commandes des activités de Fugro Géosciences et exclut celui relatif à l'activité Shallow Water/Ocean Bottom cables (SWOBS). CGG a confirmé ses objectifs annuels. Le groupe table pour 2013 une croissance d'environ 25% de son chiffre d'affaires. Il vise également une amélioration de sa marge opérationnelle (Ebit), ressortie à 19% au premier trimestre - 15% hors impact de l'intégration de Fugro Géosciences - ainsi que de la rentabilité de ses capitaux employés en réduisant le coût de sa dette. "Pour l'année 2013, les perspectives de marché restent bien orientées et nos métiers de Géosciences sont bien positionnés pour répondre aux besoins croissants de nos clients pour l'exploration de zones géologiques nouvelles et la meilleure compréhension de l'évolution des réservoirs", a commenté le directeur général, Jean-Georges Malcor.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et de modernisation de sa flotte ; - Bibliothèque multi-clients jeune ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra cyclique en tant que 1er maillon de la chaîne des services pétroliers : très forte sensibilité aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles ; - Division Services, en phase de restructuration, toujours en perte ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Activités sismiques en amont de la chaîne d'investissement ; premières bénéficiaires du redémarrage des dépenses mondiales d'Exploration/Production ; - Forte corrélation positive entre le prix du pétrole et les dépenses d'investissements ; - Catalyseur boursier : redressement de la division Services ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les pétroliers placent le gaz naturel liquéfié (GNL) au centre de leur stratégie et multiplient les investissements dans ce domaine. L'objectif est de profiter de l'explosion attendue de la demande qui, tirée par l'Asie, devrait doubler d'ici à 2025, à 430 millions de tonnes par an. Shell va racheter des actifs de gaz naturel liquéfié de l'espagnol Repsol pour 6,7 milliards de dollars. Le pétrolier anglo-néerlandais va également construire plusieurs grands projets. Son concurrent ExxonMobil participe aussi à la construction d'usines géantes de liquéfaction dans plusieurs pays. Total, qui a produit 8 millions de tonnes de GNL en 2011, prévoit de doubler ce chiffre d'ici à 2020. FTB/ACT/