UBISOFT : emprunt obligataire de 40 millions d'euros

03/05/2013 - 10:15 - Option Finance

(AOF) - Ubisoft a procédé au placement d'un emprunt obligataire de 40 millions d'euros, d'une durée de 5 ans, assorti d'un coupon de 3,038%. Ce placement vient compléter l'émission de 20 millions d'euros réalisée en décembre 2012, afin d'offrir à l'éditeur de jeux vidéo une flexibilité de financement à long terme supplémentaire ainsi qu'une diversification intéressante dans un contexte de désintermédiation bancaire croissante. Le placement a été effectué auprès d'un investisseur institutionnel français. Les obligations seront émises le 06 mai 2013 et seront cotées sur le marché réglementé de NYSE Euronext Paris à compter de cette date.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Nouveau cycle de croissance pour l'industrie avec l'arrivée des premières consoles de nouvelle génération fin 2012.

Les points faibles de la valeur

- Difficulté à anticiper les résultats d'Ubisoft et consensus de marché très dispersé ; - Challenge du groupe : réussir à tenir ses marques et les rendre plus fortes compte tenu de l'inflation des coûts de production ; - Environnement sectoriel très concurrentiel sur le haut de gamme et pressions sur les prix sur le segment " casual " ; - En retard dans les MMO (jeux en ligne massivement multi joueurs), aux revenus récurrents grâce au système d'abonnement.

Comment suivre la valeur

- Valeur de restructuration très volatile ; - Rumeurs récurrentes sur la recomposition du capital ; - Présentation des nouveaux jeux lors des salons professionnels comme l'E3 (Electronic Entertainment Expo) à Los Angeles ; - Forte saisonnalité de l'activité : majeure partie des ventes entre septembre et janvier (avec un pic pour les fêtes de fin d'année) ; - Tendance du marché américain préfigurant de quelques mois celle du marché européen ; - A suivre la stratégie de rattrapage dans les jeux en ligne.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Jeux vidéo

L'emploi dans le secteur du jeu vidéo en France a été divisé par deux en une dizaine d'années. Aujourd'hui seules 5000 personnes travaillent au sein des quelques 250 PME françaises. La situation pourrait même s'aggraver car selon le syndicat national du jeu vidéo (SNJV), dix dépôts de bilan ont été comptabilisés depuis le début de l'année. Les autorités ont décidé d'aider le marché français en créant un groupe de travail commun pour définir les perspectives d'avenir et favoriser son développement. L'exemple canadien est instructif : en quelques années le Canada est devenu le troisième pôle de développement de jeu vidéo, derrière le Japon et les États-Unis, et devant la France. 16000 emplois directs ont été créés dans près de 350 sociétés. FTB/ACT/